Lorsque j’ai commencé mon métier et jusqu’à très récemment, les viviers de consultants en communication se trouvaient dans les grandes écoles, HEC, Sciences Po, les écoles de commerce ou les formations plus « classiques » Celsa ou Efap. D’ailleurs, étudiant, j’avais bien senti qu’avec mon bagage en Sciences de la vie option biochimie, ça ne suffirait pas.
Depuis plus récemment, tout un ensemble de nouveaux métiers sont entrés dans le périmètre, créant de nouvelles voies royales pour . Parfois inattendus, tels que Anthropologue, Sociologue, Historiens… J’en ai intégré un nouveau cette semaine avec la conviction qui va avec : un jour, j’embaucherai un philosophe !
Lorsque j’ai accepté d’animer un cours sur le développement durable, la citoyenneté et Internet à la Faculté de Philosophie Lyon III dans le cadre du module communication du Master 2 Ethique et DD, pour être honnête, c’était pour faire plaisir à une amie. Au final, j’ai eu le plaisir d’échanger pendant 3 heures avec des personnalités très diverses, en primo formation ou en formation continue donc de tous horizons, qui ont soulevé des questions qu’aucun des dirigeants d’entreprise n’avait soulevé. La conversation s’est révélée parmi les plus riches de ces dernières années, un vrai choc nourri de débats, toujours de constructifs, avec un point de vue documenté.
En plus de me donner envie de retourner user ma culotte sur les bancs d’une fac, j’ai repris conscience de la valeur que des points de vue issus d’autres horizons peuvent apporter à tous ceux qui comme moi se croient ouverts sur le monde et sont totalement enfermés dans leur bulle.
Merci et à eux, et le rendez-vous est déjà pris l’année prochaine, pour mon plaisir.
Le CELSA a justement cette spécificité de former des profils très divers, d’horizons très différents et notamment beaucoup de « littéraires » (philosophes, historiens) à la communication en entreprise, au marketing etc.
Et, l’école offre d’ailleurs une formation très professionnalisante et pratique avec des intervenant de grandes et petites entreprises…et une vraie formation en sémiologie, ethnologie, anthropologie.
On peut donc avoir un regard différent des étudiants d’écoles privées de commerces ou de communication mais qui soit très professionnel et conscient des problématiques d’entreprises (ce qui peut faire défaut aux profils uniquement littéraires).
Un étudiant en philosophie…et au CELSA.
Bravo, Monsieur le professeur ^^
Et, je me faisais justement la semaine dernière la réfléxion que ma bulle pro a tendance à se rétrécir les années venant, au contraire de ce que voudrait la logique et le bon sens… Il convient de travailler plus fort à s’ouvrir les horizons alors !
Je suis tout à fait convaincu de cet enfermement !
Arnold > Je ne doute pas du fait que le Celsa ait su évoluer dans la bonne direction
Mathilde, Greg > Il va falloir nous désenfermer !
On tape 1 alors !
j’ai entrepris à 39 ans mon retour sur les bancs de la fac : master sémiologie et communication à paris 5. je n’ai qu’un mot à dire : exaltation !! j’ai fait le même constat que toi : incroyable diversité des profils, des âges et des parcours. une année exaltante, à tous points de vue. moi qui venais des sciences éco, j’ai découvert le vaste champ des sciences humaines et j’ai du pain sur la planche jusqu’à la fin de mes jours ! je t’invite à visiter le Blog de l’image, à bientôt !
sophie, journaliste sémio-communicante
Oui et dans les consultants en com il y a aussi une catégorie tout à fait significative : les baltringues. Mais je ne parle pas de toi, bien sur…