Give it to me

Je savais que ce concert là était fait pour Bercy. Je l’avais vu de loin au Stade de France il y a un an, j’en étais revenu persuadé d’être passé à côté d’un excellent spectacle pour cause de mauvaise adéquation avec le lieu. J’en ai reçu le meilleur ce soir, au POPB, avec une Madonna d’abord en service minimum puis finalement bluffante d’énergie. Dans une version qui a légèrement évolué, remplaçant 3 titres et une scène médicalisée qui laisse la place à un hommage à Michael Jackson.

Entre temps, le concert de Buenos Aires a été diffusé sur Sky 1. La Madonne, toujours aussi pro, a visiblement tout réenregistré en studio pour corriger ses désormais célèbres ratages vocaux. Parmi les meilleurs moments en live, Devils wouldn’t recognize et Give it to me ne livrent pas toute leur magie en vidéo contrairement à She’s not me et surtout au remix de Like a prayer qui replongent réellement dans l’ambiance du show.

Madonna pour Louis Vuitton par Steven Meisel

L’ambiance de cette série d’images réalisées par la nouvelle icône de la marque est très francophile : un « je ne sais quoi » de French Cancan, une « touch » de bistrot traditionnel, une coiffure typique de la parisienne des années 40 pour celle que Marc Jacobs qualifie d' »artiste suprême ». La collection printemps été de la marque au damier intronise Madonna dans le rôle du modèle intemporel et son photographe fétiche Steven Meisel derrière l’objectif. Une série que j’ai pu découvrir dans son intégralité grâce à Guillaume toujours sur le coup et que je remercie.

madonna-louis-vuitton-2008madonnalouisvuitton2008

Continuer la lecture de « Madonna pour Louis Vuitton par Steven Meisel »

Madonna virtuellement exceptionnelle

J’ai vu dimanche soir la deuxième des deux représentations parisiennes de la Ciccone et j’ai eu une vraie bonne surprise. Pour avoir vu tous ses concerts sauf le Girlie Show depuis 1987 et malgré le passage obligé de la quasi intégralité de son dernier album que je continue à trouver très inégal, le Sticky & Sweet tour se révèle être l’un de ses meilleurs shows, il aurait même été tout à fait exceptionnel… à Bercy !

Ca s’est révélé plus compliqué au Stade de France avec une scénographie de toute évidence pas prévue pour un espace aussi grand, des écrans pas géants, un son limite (« très fort » ne signifiant pas qualité…). Ca commençait très mal avec les deux pires titres de Hard Candy (Candy Shop et Beat goes on). Et pourtant, je me suis laissé attraper pour rester au final scotché devant un spectacle dont l’inventivité s’inscrit dans les mises en scènes, les chorés et les arrangements.

Parmi les meilleurs moments : les arrangements somptueux sur Like a prayer, La Isla Bonita, Vogue, Ray of Light, Music et Hung up, un Human Nature revisité avec Britney Spears en guest, le passage en revue de 25 ans de looks sur She’s not me, mes chansons préférées du dernier album Devil wouldn’t recognise et Miles Away scénographiées avec de la magie dedans, de l’humour et de l’autodérision (!) sur Into the groove avec saut à la corde et Samu à la clé, du voyage avec folklore roumain et musique hispanisante… Ca fait beaucoup. On peut y ajouter les vidéos interludes qui font patienter plus que élégamment pendant que la dame se change avec Ring de boxe sur un Die another day punchy, une animation onirique sur une reprise d’Eurythmics Here come the rain again et le très politique Get Stupid dont tout le monde a parlé.

Pour répondre aux interrogations sur la forme de la cinquantenaire la plus célèbre au monde, on peut se rassurer : elle danse du début à la fin et plutôt mieux qu’il y a 10 ans, a progressé en guitare depuis le Confessions Tour, se débrouille pas si mal en chant quand elle arrête de courir partout (très belle interprétation de You Must Love Me), a appris à sourire sur scène, à faire chanter les gens et à se moquer d’elle-même. Contrairement à ce que tout le monde écrit, elle ne fait pas de playback mais laisse juste les coeurs prendre (assez souvent il est vrai) le relais sur les aigues qu’elle a perdu.

Je lis aussi ici et là que les concerts n’étaient pas complets, il y avait en effet des places vides mais c’est sans doute du à tous ceux qui ont acheté en quelques heures des places en masse pour les vendre au prix fort et n’ont pas trouvé acquéreur (ils semblaient désemparés à l’entrée…). On va donc s’en réjouir très fort.

Alors sinon, Madonna, si tu me lis, c’est super tout ce que tu fais mais la prochaine fois, évite les grands stades, revient à Bercy et ça va être super. Et repose toi un peu quand même parce qu’il faut te ménager maintenant.

Trop pour un week-end ?

Mon challenge du moment est de réussir à faire entrer dans un week-end mon agenda qui remplirait plusieurs jours. On va se regrouper et s’organiser.

Ce soir, la StarAc a débarqué rue Charlot, j’y étais plus pour soutenir mes copains reporters que pour le fun. On retiendra que les élèves se sont fait huer devant un parterre… de journalistes et policiers encadrant 3 voisins, deux passants et un maire opportuniste mais attachant. L’arrivée en vidéo de 5 candidats est ici, le compte-rendu complet sur le blog de 20 minutes.

Demain, je vais essayer de caler un aller-retour à Apple Expo entre deux dossiers à boucler, rien n’est moins sûr.

Dimanche, grosse journée avec Madonna au Stade de France. J’aurai au préalable branché mon enregistreur sur TF1 qui diffuse à 23h20 un reportage sur 8 mois de vie d’Annie Giradot diminuée par la maladie d’Alzheimer, ceux qui l’ont vu m’en ayant dit le plus grand bien, le réalisateur ayant évité le voyeurisme. Quelque chose me dit que ce sera difficile à visionner malgré tout.

Pour finir, par pur esprit de contradiction, je mettrai un maillot de bain et pas de cravatte dans ma valise destination Washington pour la semaine, mon bracelet Club Med restera évidemment solidement arnaché à mon poignet.

Sticky & Sweet Madonna

Madonna a débuté sa tournée à Cardiff samedi dernier, son concert est déjà intégralement sur le net, parfois en qualité professionnelle… Deux ans plus tard, il semble que les similitudes entre son Confessions Tour et ce Sticky & Sweet tour soient nombreuses, avec le bon (du vrai spectacle), le mauvais (les fausses notes !), l’engagement politique (Mc Cain a remplacé Bush mais qu’importe), un stylisme de plus en plus discutable (c’est quoi ces cheveux ??), le lifting et les muscles sur les os (ok ça c’est plus nouveau et on n’est pas pour).

Evidemment, plein de choses m’agacent dans les tics de la Madonne, sa froideur sur scène, ses performances qui semblent n’être là que pour dire « regardez comment je suis bien conservée ». Et pourtant, j’y serai le 21 septembre (avec des places achetées au prix normal chez LiveNation, c’est un exploit !) et je suis impatient. Un peu comme pour mon premier méga concert au Parc de Sceaux avec petite culotte inside, il y a 20 ans (ouch)…

Nouveau titre de Madonna : Give it to me

Après avoir dit des horreurs sur l’album de Veronica Louise, et après quelques écoutes dans des lieux faits pour bouger son corps, j’admets qu’il y a 2 ou 3 titres qui cartonnent bien (je maintiens que les autres n’inventent rien). D’ailleurs, je n’aurais pas forcément choisi Give it to me en deuxième single mais la signature Pharell Williams, nouveau dieu vivant aux US, explique sans doute le choix.

Dans le clip, la dame de 49 ans met énormément d’énergie à démontrer, comme l’avait fait 25 ans plus tôt Joan Collins ahah, que cinquantenaire peut rimer avec « fucking sexy ». Elle tente aussi de nous dire qu’elle a le sens de l’humour en reprenant les images adressées à ses fans sur YouTube où elle empoigne un aspirateur. Bien sûr, Madonna est tout à fait réputée pour son sens de l’autodérision… ça doit venir avec l’âge finalement.
De toute façon, moi, je m’en tape de tout ça, c’est sur scène qu’elle devra prouver qu’elle sait toujours y faire.

Est-ce que je suis prêt à toutes les bassesses pour choper une place et la voir au stade de France en septembre ? Bien sûr.

Hard Candy J – 40

C’est le 28 avril que sortira le nouvel album de Madonna. Et les infos tombent de partout sans que j’ai à bouger (merci pour les mails !).

Alors voilà, la pochette de Hard Candy nous présente la dame revenue à l’époque de Erotica, photoshop et bling bling en plus. On n’est pas pour mais on nous a rien demandé en même temps.

Madonna Hard Candy

Pour le splus impatients, on apprend que 7 des 12 titres seront disponibles dès le 21 avril sur Vodaphone (SFR en France update : mais en fait non justement). Pour les autres, il reste l’horloge créée exprès pour patienter tranquillement devant son écran (prévoir une boite de Lexomil quand même). La prochaine tournée pourrait se dérouler dans de petites salles en version intime. Elle ne se sépare pas de Guy mais avoue avoir touché à des « drogues prohibées » (comment ça ça n’a rien à voir ?).

Web vs télé

Ca faisait longtemps que j’avais pas passé autant de temps devant la télé. Tout ça grâce à une préparation de déménagement qui m’a scotché à la maison sans PC branché. Tout y est passé, du coin de l’oeil mais quand même : Daphné Roulier sur Canal juste avant + Clair, les séries de TF1 dont l’inénarable Sous le soleil, Dechavanne et Quétier pour les 100 Plus Grands je sais pas quoi (sauvés par la présence de François-Xavier Demaison), Ruquier, Drucker et un spécial Disco, les 20h00 de TF1 et France 2… Et aussi suffisamment d’inepties pour refuser de passer la semaine sans connexion à la maison.

De retour dans la vie connectée, je me rue sur le nouveau blog de Christophe Beaugrand qui sait me parler : Nouvelle Star, Madonna, Obama, Karen Cheryl (?)… Pas sûr qu’on soit vraiment toujours dans un Mag du Web mais les goûts et les couleurs de Christophe, ça me va.

De Marie à Madonna

Je n’ai jamais fait mystère de mes goûts musicaux un peu décalés. Je dirais même que j’en ai même un peu joué ici depuis 2 ans 1/2. En tête de liste, et totalement hors catégorie, Marie Laforêt, que je décrirais moins comme un choix musical que comme un évidence qui m’est tombée dessus quand j’étais tout petit.

En septembre 2005,  j’avais révélé mon admiration pour l’artiste et relaté le concert Marie chante Laforêt, ce qui m’avait valu quelques échanges et rencontres mémorables, en particulier avec Luis. Je me suis retrouvé intégré de cette façon dans un groupe de fans qui échangent régulièrement des infos sur la vie artistique de Marie (je crois qu’on préfère tous ne pas s’arrêter sur sa vie personnelle).

Pour cette raison, j’ai eu la belle surprise de recevoir une alerte concernant le lancement d’un site dédié à Marie Laforêt de la part de son auteur. Pour avoir pris le temps de le lire en détail aujourd’hui, j’ai eu le sentiment très destabilisant de découvrir des textes dont j’aurais pu écrire chaque mot : les mêmes coups de coeur, les mêmes doutes, les mêmes émotions. Et le même album quasi favori.

Marie Laforêt Ay tu me plais

Dans la catégorie pas décalé du tout et totalement commun, il y a Madonna. Mais puisque les ex-experts officiels Ron et GuiM semblent endormis sur le sujet, je m’y colle.  Après des dizaines de rumeurs dans tous les sens, les infos sur son prochain album se précisent. L’album « Give it up » sortira le 28 avril, avec des collaborations de premier plan telles que Timbaland, Justin Timberlake ou Pharell Williams, le premier extrait -4 minutes to save the world- s’est repandu hier sur le web avant que Warner Music le fasse retirer des plateformes vidéos. Il en reste à ce stade une trace sur Wat mais ça ne devrait pas durer. Ca s’annonce pas mal, sans plus. Dernière rumeur en date : la madonne aurait choisi de revenir dans un style très chaud, proche de sa période Erotica (pourtant l’un de ses plus gros échecs commerciaux). Ca doit être une erreur.

Mais je promets que j’aime d’autres trucs en musique, il va falloir me croire sur parole.