Marie Laforêt redécouverte

Ce n’est pas à toi, lecteur assidu de ce blog depuis août 2005 (ahah), que je vais apprendre l’attachement très particulier qui me lie depuis longtemps à Marie Laforêt. J’en ai parlé plein de fois, mais pas depuis sa disparition en novembre dernier. J’ai appris son décès par quelques tweets et messages qui me disaient en substance « j’ai une pensée pour toi en entendant la nouvelle ».

Et c’est vrai qu’elle ne m’a pas laissé indifférent, la nouvelle. Comme le disait Marie dans l’une de ses plus célèbres chansons : « une foule de souvenirs sont revenus à ma mémoire ». J’ai ressenti le besoin quelques jours plus tard d’assister à la cérémonie à Saint Eustache et de me recueillir… aussi pour gérer cette foule de souvenirs déjà évoqués à l’occasion de son dernier concert… il y a 15 ans !

L’excellente surprise a été l’annonce d’un coffret de l’intégralité de ses titres, et plus encore. C’est en fait beaucoup plus que ça.

D’abord, beaucoup d’inédits complètent une carrière déjà riche et au total 377 titres (je croyais avoir l’intégrale avec un coffret de 270 titres) ! Le fameux concert de 2005 aux Bouffes-Parisiens et de nombreuses maquettes jamais commercialisées, des versions internationales de ses grands standards… Le cadeau est déjà énorme, rendu possible par un fan qu’on a déjà tous envie de remercier.

Mais la deuxième surprise se cache dans le livret où je m’attendais à trouver quelques mots de reconnexion avec une carrière qu’elle a si souvent mal jugée. C’est là que la bonne surprise est de taille. Un vrai texte de la plume de Marie, qui lui ressemble, aussi drôle qu’émouvant, aussi acide que tendre. Où l’on apprend à quel point elle jugeait durement les stars de Yéyé (Johnny en tête), où l’on découvre ce chanteur star de l’époque (qui lui a écrit « Siffle siffle ma fille ») pour qui elle a eu le coup de foudre la veille de son mariage. Les journalistes n’ont pas encore pensé à le lire intégralement, ils auraient pu en faire leurs choux gras. On y découvre enfin les traces laissées dans des chansons qu’elle a écrite en se cachant parfois derrière un pseudonyme. Bis bald Marlène.

Allais-je avoir un coup de coeur pour de nouveaux titres ? Pas vraiment. J’ai plus redécouvert des chansons que je connaissais mais qui ne m’avait pas marqué comme aujourd’hui. Le classement de mes titres préférés n’aurait pas été le même il y a 15 ans. Et comme ne retenir que 10 chansons m’est quasiment impossible, je vais détourner un Top 10 pour mentionner la trentaine de chansons qui m’accompagnent pour longtemps.

10. La Cavale – période démesure

Beaucoup de cordes, beaucoup de trompettes, la voix de Marie virevolte au gré de ses 4 octaves. « La cavale » ajoute à l’exploit le fait qu’il n’y est pas tellement question de reprendre sa respiration. Elle fait partie de mon fameux album fétiche de 1972, celui que les fans appelleront « l’album à la marguerite ». C’est aussi le tout premier que j’ai écouté en boucle, qui compte dans le même registre « La Madeleine » et « Demain, Moby Dick ». Au début des années 70, il y aura également « Dis à Mathieu » et « La légende de Thomas » et plus tard « J’ai le coeur gros du temps présent », chansons bruyantes dans lesquelles Marie exploite la puissance de sa voix à plein. Découvertes beaucoup plus tard, je les ai aimées au moins autant. Elle allait parfois un peu loin, comme dans « Mais je t’aime », mais je crois que c’était la dose de « décrochés » si caractéristiques de sa voix dont nous avions besoin.

9. Le vin de l’été – les duos

Les duos, il y en a finalement eu beaucoup dans la carrière de Marie. Avec Danyel Gérard pour « Mais, je t’aime », Alain Weill pour « Sous les palétuviers », Michel Legrand ou, plus célèbre, avec Guy Béart pour « Viens mon cher Frantz »… Mais celui que je préfère est assez inattendu : avec Gérard Klein, plus connu en tant qu’animateur et comédien que chanteur. Dans « Le vin de l’été », reprise de Summer Wine en 1965, ils forment un duo sensuel qui fonctionne à merveille mais n’a semble-t-il jamais été chanté devant des caméras.

8. Bis Bald Marlène – L’émotion

Le titre est issu de son dernière album studio, « Reconnaissance » en 1993. J’en aime toutes les chansons sans exception, en particulier « Ma vie va », « Richard Toll », « Déjà vu », « La guerre d’Irlande », « Pauvre comme job », « Genève… ou bien », « Calle Santa Ria »… mais j’avoue avoir redécouvert « Bis Bald Marlène » grâce au fameux livret du coffret intégral et que les larmes viennent facilement aux yeux puisqu’elle y parle de son dernier voyage. Elle me touche beaucoup plus que les chansons émotion qui ont rendu les larmes de Marie célèbres (« Cadeau », « Viens, viens »…) mais pas autant que celle qui se classera en tête.

7. Mes bouquets d’asphodèles – les redécouvertes

Je connaissais ce titre sorti à la toute fin des années 60 mais il ne m’avait pas marqué. C’est d’ailleurs son premier succès après avoir quitté sa maison de disque Festival devenu un tube un peu oublié. Composé par le célèbre compositeur israélien à qui l’on doit également « La petite fugue » de Maxime Leforestier, c’est encore une fois grâce au coffret que je l’ai vraiment découverte et aimée. Pour son côté tout simple en première écoute mais au final ciselé et complexe, à l’instar de « Qu’y a-t-il de changé ». Elle rentre donc au panthéon des quelques rares succès de Marie Laforêt que j’aime, aux côtés « Mon amour, mon ami », « Le lit de Lola » et « La tendresse ».

6. La ballade de Clérembard – Le cinéma

Actrice avant d’être chanteuse, les deux métiers de Marie se sont étonnamment rarement croisés. Même si elle chantait quelques notes à la guitare dans son premier film « Plein soleil », c’est dans la bande-originale d’un film dans lequel elle ne joue pas qu’on retrouve un de mes titres préférés : « La ballade de Clérembard » a été écrite par Jean-Loup Dabadie et Vladimir Cosma pour le film Clérembard de Yves Robert en 1969.

5. Jerusalem, Yerushalayim – Les musiques du monde

Titre de son dernier album studio que j’ai tout de suite aimé, il a été écrit en 1993 en français mais il rappelle pourtant que Marie Laforêt a été une pionnière de la musique du monde, en chantant dans de multiples langues, lui assurant un public fan très international, de la Russie à l’Italie, d’Argentine en Chine. Le coffret nous fait le cadeau d’une version inédite avec des paroles complètement différentes.

4. Et si je t’aime – les années Pop

Adaptation de Sunday Mornin’, le titre est sorti sur un EP avec également « Le lit de lola » et « Qu’y a-t-il de changé ». La version stéréo donne toute sa puissance à la deuxième voix qui est beaucoup plus mise en avant que dans la VO, dans l’esprit d’un duo plus que d’un chœur. Sortie un an avant ma naissance en 1968, je ne l’ai découverte que jeune adulte et l’ai aussitôt aimée. Marie a été une chanteuse pop, l’un de ses plus fidèles compositeurs de l’époque s’appelait André Popp, ça ne s’invente pas. L’extrait télé en vidéo nous rappelle à quel point les réalisateurs profitaient des yeux mythiques de Marie.

3. Prière pour aller au Paradis

Ce titre m’a toujours bouleversé. Il était sur mon album fétiche, le premier jamais écouté. Je me souviens avoir été très choqué le jour où j’ai découvert sur YouTube une vidéo de Marie interprétant ce titre dans une émission de Bouvard, en s’en moquant ouvertement. Je n’étais pas encore habitué à l’auto-critique permanente dont elle abusait. J’aime les voix parlées en ambiance sonore, la voix cristalline de Marie, les paroles dont je ne savais pas encore qu’elles étaient inspirées de « jeunes filles »de Francis Jammes, et la musique basée sur un thème classique de Domenico Cimarosa.

2. Une petite ville – la douceur

C’était l’une des chansons que j’aimais le moins de son album de 1973 que j’ai fini par adorer en devenant adulte. Redécouverte lors du concert aux Bouffes-Parisiens, je l’aime un peu plus encore aujourd’hui, d’où son classement. Elle entre dans la catégorie des titres de Marie basés sur la retenue, l’économie de moyens. « C’est Julien » aurait d’ailleurs pu aussi figurer dans le classement.

1. Dites- lui – les larmes

N’étant pas une femme ayant perdu son mari à la guerre, je n’ai jamais vraiment compris pourquoi cette chanson me touchait autant. Pour ceux qui la découvre, il faut écouter l’histoire se dérouler et mesurer la qualité de l’interprétation, dans tous les sens du terme, de Marie.

On notera qu’aucun des nombreux tubes de Marie n’apparaît dans mon classement. Ce doit être « l’effet fan ». Outre ceux déjà mentionnés, j’aurais pu y placer « Maine Montparnasse », « Tant qu’il y aura des chevaux », « Ivan, Boris et moi » ou encore « L »ami Pierrot ». Mais surtout pas « Les vendanges de l’amour », « Que calor la vida », « Viens sur la montagne », « Il a neigé sur yesterday »… que je n’ai jamais aimés.

J’ai très envie de remercier Yohann Masson, ce fan qui a entrepris cet énorme de travail de convaincre Marie, retrouver les bandes perdues pour nous offrir cet ultime cadeau. J’ai pu mesurer une nouvelle fois à quel point nous étions nombreux à aimer Marie, en France et dans le monde.

En clôture, un titre issus de son dernier album dont j’aime les paroles de Marie, un regard sur sa vie mélancolique et entraînant. J’ai choisi pour ça la vidéo extraite d’une émission italienne. L’occasion de voir aux claviers Jean-Marie Leau qui a composé l’intégralité de ce dernier album.

L’heure du bilan

J’ai déjà eu l’occasion de raconter à quel point 2019 avait été placée sous le signe du changement dans ma vie professionnelle, donc dans ma vie tout court. Je suis devenu entrepreneur, ce qui a complètement bouleversé mon quotidien et mon état d’esprit. Par ailleurs, je n’ai jamais autant consommé et parlé de séries, au point que ça croise mon quotidien professionnel.

Mon année 2019, c’est aussi quelques autres faits marquants, j’en ai sélectionné 5.

Zone de confort

Je ne peux que le constater : je fuis les zones de confort. Ou plutôt, rien ne m’excite plus que quand on me demande de faire quelque chose que je n’ai jamais fait et que je me pense incapable de faire.

Concevoir et animer une émission de radio ? Je ne sais pas faire, j’adore. Ainsi est né Oh. My. God! sur la radio 100% séries Beta Series.

Produire chaque mois un point de vue sur un secteur très technique et exigent ? Pas sûr d’en avoir le talent. Je suis donc l’un des heureux membre du nouveau club des chroniqueurs du Journal du Luxe. Evidemment, ce sera à travers le prisme de l’influence et un premier papier a déjà été publié.

Les exemples sont nombreux. Coacher des célébrités, écrire une fiction, assurer des modules de cours de 45h, réfléchir à une programmation, assurer une direction marketing externalisée font partie de mes nouvelles activités de l’année (certaines ne seront visibles qu’en 2020)… L’excitation de faire quelque chose de nouveau -et accessoirement m’en sortir- dépasse largement la galère d’avoir à inventer ce que d’autres savent déjà faire en fermant les yeux.

J’ai donc envie de remercier Eric, Fabien, Fred, Greg, Guillaume et William qui m’ont fait confiance pour des projets qui m’ont sorti de ma zone de confort. J’en veux encore !

Les temps longs

Depuis quelques années mais encore plus en 2019, j’ai appris la patience. Trop marqué par des activités telle que la communication de crise, j’avais l’habitude d’un monde où face à un enjeu, on prend des décisions et on agit en quelques minutes.

En créant ma société, j’ai bien du composer avec des temps plus long (un poil administratif quoi…). Mais surtout, j’ai pu mesurer qu’un projet qui s’étend sur plusieurs années peut porter ses fruits.

The Normal Heart existera au théâtre. Il faut encore attendre quelques mois. Mais ce sera au-delà de tout ce dont je pouvais rêver, un bonheur proportionnel à la patience.

The Normal Heart - Paris
Lecture de THE NORMAL HEART de Larry Kramer. Adptation, mise en scène de Virginie de Clausade à La Pépinière à Paris. 14 février 2019. Photo © Benjamin Boccas

Cigarette… électronique

J’ai arrêté de fumer des cigarettes il y a 9 mois. J’ai tout raconté ici. Je sais depuis que je serai toujours un ancien fumeur (comprendre que je n’ai pas du tout l’intention de replonger mais que le risque sera toujours là). Et surtout, rien d’autre que la cigarette électronique ne m’aurait permis de tenir. Donc, le mieux restant de ne pas fumer du tout, je peux m’énerver à tout moment contre ceux qui, comme l’OMS fin 2019, distillent des doutes sur son intérêt.

Marie Laforêt

Fan depuis tout petit (je l’ai toujours assumé hein), je me suis souvent demandé comment je réagirais à l’annonce de son décès. J’ai été aussi bouleversé que je pouvais m’y attendre. Au point de me joindre à la cérémonie religieuse de Saint Eustache et d’y pleurer. Les nombreux hommages qui ont démontré que l’artiste n’était pas oubliée m’ont fait chaud au cœur.

Vinyl 45 Tours de Marie Laforêt qui trône désormais dans mon salon (merci Johan)

Quinqua

En 2019, j’ai eu 50 ans. J’ai essayé de (me) dire que c’était un détail comme l’avaient été mes 40. Ce n’est évidemment pas vrai. J’ai l’impression d’entrer dans une décennie qui m’interdit plein de choses que je continuais à faire (je ne parle pas que de la Doctor Love…), de terminer un cycle et d’en ouvrir un nouveau qui sera très différent. Ça a changé mes relations avec mon entourage, mon côté casanier prend de plus en plus le dessus, je me vois faire. Comme je continue à m’amuser (voir plus haut), les dégâts sont très limités. J’ai presque failli l’oublier comme fait marquant de 2019. Tsss

Festival de musiques interdites par le IIIe Reich

Vous connaissiez, vous, le Festival de musiques interdites par le IIIe Reich ? J’avoue que je le découvre à sa 4ème édition qui vient de se dérouler au Théâtre Toursky de Marseille les 10 et 11 juillet derniers. Pourtant, il semble avoir fait l’objet de polémiques, son intérêt ayant été mis en cause par un (des?) élu local. On va dire que l’ensemble a un rayonnement quelque peu limité à la région ?

Alors que le régime Hitlérien a étouffé de nombreux compositeurs et leurs oeuvres avec, le sujet d’étonnement vient de l’absence d’intérêt porté à la redécouverte de ces oeuvres 70 ans plus tard. A part la presse locale, je ne vois pas de trace de l’événement au niveau national. Pourtant, pour militer contre une forme moderne de censure et oeuvrer pour notre devoir de mémoire, les initiateurs mobilisent des têtes d’affiche populaires au service de créations qui devraient permettre une plus grande exposition. Car ce sont bien des créations que le Festival propose avec l’Opéra Athalie de Menselssohn d’après Racine (avec Julie Depardieu) et l’Hirondelle Inattendue du polonais Simon Laks (avec Marie Laforêt). Avec l’orchestre philharmonique de l’Opéra de Marseille (80 musiciens, 80 choristes).

C’est en suivant l’actualité de la chanteuse (on a bien compris que j’étais fan) que j’ai découvert l’existence de ce spectacle (comme quoi…). Elle en parle dans un train à l’équipe de Yagg, en justifiant sa place dans un Opéra sans la voix lyrique qui va avec et en révélant qu’il y aura d’autres représentations du spectacle. On y découvre au passage ses prochains projets en plus de la tournée de Master Class : une mise en scène d’opéra, son retour avec un tour de chant et une pièce japonaise (le tout au conditionnel).

Le jour où…

Semaine chargée, à chaque jour suffit sa peine, du coup, peu de temps pour raconter ici… Voici donc un petit « en vrac » de derrière les fagots avec les dernières nouvelles des marques qui continuent à inventer la nouvelle relation aux blogueurs :

  • Le jour où j’ai perdu mes cheveux blancs…

C’était à l’invitation de L’Oréal Professionnel, un bon moment pendant lequel je me suis bien amusé, je crois que ça se sent dans la vidéo que je viens de recevoir…

  • Le jour où j’ai fêté l’anniversaire de sacs à main

C’était les 20 ans de Sequoia, pendant un soir de sevrage violent de vacances… Dommage, y avait un bon bon potentiel. Ma coach tendance est sur le coup.

  • Le jour où j’ai refait une master class

J’avais adoré la première fois, impossible de ne pas replonger pour la reprise de Master Class avec une Marie Laforêt toujours sublime en pleine démonstration de ce que « avoir de la présence sur scène » veut dire. Avec une salle debout à la fin. Et l’envie d’alterner la playlist de Kemer avec la Callas.

  • Le jour où j’ai pédalé sous l’eau

Ca aurait pu être la thématique de la semaine mais en version fun et très rafraichissante, c’était jeudi soir avec la découverte du Club Med Gym Waou de la Porte Maillot à l’occasion d’une session d’Aqua Cycling dont je reparlerai. L’équipe a été d’une patience remarquable en supportant nos hurlements et autres crazy signs en pleine séance, big up à Alexis, Momo et aussi au boss des lieux Emmanuel qui nous a réservé une visite privée. J’en reparlerai, une suite est prévue.

Ca ne devrait pas vraiment se calmer dans les semaines qui viennent. I’ll be right back.

Viens ?

La première fois que j’ai entendu Najoua Belyzel avec son titre Gabriel, je me suis dit que ses effets de voix rappelaient, certes en moins bien mais quand même, ceux de Marie Laforêt. Ce n’est donc pas une surprise de la voir reprendre Viens, Viens, le plus gros succès de ma chanteuse de plus de 60 ans préférée.

Manque la puissance vocale et les larmes à comparer ci-dessous avec l’originale dans l’une des rares prestations en direct complet du titre. Plus tard, Marie racontera qu’elle s’amusait à surjouer jusqu’au ridicule. N’empêche, je suis content d’aller la (re)voir pleurer dans la peau de la Callas en septembre.

De Marie à Madonna

Je n’ai jamais fait mystère de mes goûts musicaux un peu décalés. Je dirais même que j’en ai même un peu joué ici depuis 2 ans 1/2. En tête de liste, et totalement hors catégorie, Marie Laforêt, que je décrirais moins comme un choix musical que comme un évidence qui m’est tombée dessus quand j’étais tout petit.

En septembre 2005,  j’avais révélé mon admiration pour l’artiste et relaté le concert Marie chante Laforêt, ce qui m’avait valu quelques échanges et rencontres mémorables, en particulier avec Luis. Je me suis retrouvé intégré de cette façon dans un groupe de fans qui échangent régulièrement des infos sur la vie artistique de Marie (je crois qu’on préfère tous ne pas s’arrêter sur sa vie personnelle).

Pour cette raison, j’ai eu la belle surprise de recevoir une alerte concernant le lancement d’un site dédié à Marie Laforêt de la part de son auteur. Pour avoir pris le temps de le lire en détail aujourd’hui, j’ai eu le sentiment très destabilisant de découvrir des textes dont j’aurais pu écrire chaque mot : les mêmes coups de coeur, les mêmes doutes, les mêmes émotions. Et le même album quasi favori.

Marie Laforêt Ay tu me plais

Dans la catégorie pas décalé du tout et totalement commun, il y a Madonna. Mais puisque les ex-experts officiels Ron et GuiM semblent endormis sur le sujet, je m’y colle.  Après des dizaines de rumeurs dans tous les sens, les infos sur son prochain album se précisent. L’album « Give it up » sortira le 28 avril, avec des collaborations de premier plan telles que Timbaland, Justin Timberlake ou Pharell Williams, le premier extrait -4 minutes to save the world- s’est repandu hier sur le web avant que Warner Music le fasse retirer des plateformes vidéos. Il en reste à ce stade une trace sur Wat mais ça ne devrait pas durer. Ca s’annonce pas mal, sans plus. Dernière rumeur en date : la madonne aurait choisi de revenir dans un style très chaud, proche de sa période Erotica (pourtant l’un de ses plus gros échecs commerciaux). Ca doit être une erreur.

Mais je promets que j’aime d’autres trucs en musique, il va falloir me croire sur parole.