Ce que le Service Militaire m’a appris

C’était il y a près de deux ans. Pour la première fois, je me laissais entraîner dans la rédaction d’un billet qui parlait de moi, vraiment. Il y en a eu peu d’autres depuis.

Vendredi, devant les yeux écarquillés d’un jeunot qui croyait à peine que le Service Militaire avait pu me concerner de près ou de loin, je me suis dit qu’il était temps d’exhumer ce récit que je viens de relire, finalement avec plaisir, et ça aussi c’est une première.

Alors pour les deux ou trois qui ne m’ont pas cru, voici Mon Service Militaire, tout y est vrai, même si ça ressemble parfois à une histoire à lire au coin du feu. Pour les autres, c’est beaucoup trop long, avec plein de mots, je reviens bientôt avec des images à colorier.

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Last minute regression

Est-ce que, pour une fois, je pourrais livrer des trucs en vrac histoire d’écrire un billet en 15 secondes ? Oui parce que d’habitude, ça se voit pas trop mais j’essaie de construire un peu et du coup, hop, ça me prend tout de suite 20 minutes.

Alors voilà, au cours des 8 derniers jours, j’ai vécu mon premier anniversaire Facebook (merci vraiment pour les surprises, les messages, les sms, les cadeaux, le courrier, le coup de téléphone, la côte de boeuf avec os à moelle…), mon dernier anniversaire avant de changer de décennie et plein d’événements qui me plongent dans ma nouvelle vie de post post post adolescent tendance régressif que je peux encore me permettre pendant 12 mois.

Bilan des courses : j’ai laissé exploser ma fanitude absolue pour les chercheurs fous qui à l’invitation de Mentos nous ont noyé sous le coca samedi dernier, je me laisse entraîner avec une joie non dissimulée sur l’Axe Boat dans 10 jours (Nellio parle très bien de la version 2007), j’assume complètement les multiples mousses parties à venir en septembre.

Bref, j’ai encore tous les signaux d’un trentenaire. Merci.

Sinon, j’ai mis un peu de gras quand même pour ranger, je peux pas m’en empêcher…

Du tarot à corunea

Passionné de Paris que je suis, je n’en oublie pas moins ce que j’ai perdu en quittant la province, quelques richesses qui manquent. Parmi elles, je regrette les nuits passées à jouer au tarot entre amis au coin du feu, sur la plage, au Lycée, à la montage, un peu partout en fait.

A part la belote et le rami (que j’ai un peu oublié avec le temps), c’était mes jeux de prédilection bien avant d’autres jeux de cartes qui fonctionnent sur des enjeux différents (le poker ou le Uno par exemple), quelques jeux de dés dont le Yam’s et sans point de comparaison avec les jeux modernes tels que les jeux vidéo.

Dans la famille jeu de cartes, il y a la catégorie jeu de rôle que j’ai peu eu l’occasion d’expérimenter. Le jeu Corunea qui vient de sortir me semble en constituer l’un des dignes représentants, promis à un bel avenir, en France et ailleurs à en juger par la communauté déjà très active en particulier au niveau des illustrations.

La question est donc : est-ce que les parisiens jouent à autre choses qu’aux jeux vidéo et au poker ?

La semaine où j’ai failli rater…

J’adore les semaines à thème. Pour celle qui vient de s’écouler, la couleur c’était : « à force d’essayer d’être partout, je suis nulle part ou presque ». Bon en même temps, quand j’y étais, j’y étais bien, j’ai souvent rattrapé le coup mais je me suis violemment vautré sur d’autres. Petite revue de semaine histoire de bien me le noter pour plus tard.

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Lost in Brussels

Mon périple du jour était belge et il m’a donné l’occasion de tester plein de nouveaux trucs fun. Tiens là par exemple, je suis dans la Thalys et je blogue grâce au Wifi embarqué en-test-mais-ça-a-l’air-de-marcher… En même temps, j’ai aussi joué 2h00 ce matin à « garde ton calme dans un Thalys en panne au milieu de nulle part alors que tu t’es levé à 6h00 du mat pour rien, donc » et ma résistance en-test-marchait-moyen en l’occurrence. C’était pas fun tout le temps, mais quand même : mon voisin et moi, on a trouvé plein de choses à se raconter rapport au contrat top secret qu’il était en train de relire à côté de moi. J’ai promis de ne rien dire pour ne pas attirer l’attention de la CIA, du KGB, de Jack Bauer et Malone réunis. Mais c’est du lourd.

Ah oui, j’ai aussi bien noté que les gens qui habitent à Bruxelles sont adorables (vraiment) mais ne connaissent pas bien la ville où ils habitent / travaillent. Il se sont gentiment mobilisés et organisés en rassemblement de type Pekin Express pour me conduire jusqu’à un parc qu’ils n’ont jamais trouvé. Heureusement, Googlemap sur Blackberry était sur le coup et m’a sauvé la vie, en revanche, pas de Stéphane Rottenberg en vue, jamais là quand il faut.

J’ai Zoé Avril dans mon iPod (j’adore mais j’y reviendrai), je suis d’humeur badine (ça se sent?), je rêve d’un Ben&Jerry’s au caramel avec des vrais morceaux de chocolat dedans comme hier (merci Gonzague) et je crois que je vais dormir 2 minutes là.

MLC, des roses et des orties et Cabrel aussi

C’est dans l’Eurostar que ça m’est venu. Mon iPod sur les oreilles, histoire de décompresser d’une journée où je jouais au formateur tout en anglais, les journaux sous les yeux, à la recherche de l’Eurostar qui met 10 heures à rejoindre Londres à Paris, j’ai eu un flash d’un coup. Cabrel et le Figaro m’amenaient inexorablement vers la même question : et si la vraie vie commençait à 50 ans ? C’est allé un peu vite ? Ok, on reprend tout depuis le début.

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Name dropping

Mon week-end, c’était, dans le désordre : Samantha Fox et sa femme dans Closer -le meilleur journal people au monde, le seul avec des vrais scoops dedans-, Joey Starr en bas de chez moi -même pas peur-, Frank Sinatra, Etienne Daho, Dani et Marie Myriam au Karoké le plus beauf de toute l’histoire du Karoké -mais drôle du coup-, George Clooney qui truste Canal +, Isabelle Adjani et son sac Lancel qui fait débat, Ruppert Everett qui écrit des livres, Matthew dans un film… Vivement le week-end prochain !

Farniente

Après une semaine un peu intense, entrecoupée de Cannes puis de Bruxelles, j’ai le sentiment paradoxal d’avoir enfin passé 2 jours à ne rien faire. Pourtant, dans le désordre, j’ai fait du shopping au BHV Homme (je déteste le shopping et le BHV Homme aussi d’ailleurs), souffert pendant 2h00 de sport, j’ai croisé en bas de chez moi Sinclair et Vincent Delerme, chanté l’intégralité des Enfoirés 2008, mangé une côte de boeuf et des patates chez des amis qui savent recevoir, lu la presse people au Starbucks, participé à un blog junket pour un film Pathé, regardé Ca balance à Paris sur Paris Première, dîné dans le resto désert de la capitale, vu un film totalement ennuyeux mais plein de soleil (Les randonneurs à Saint-Tropez), déjeuné dans le boui boui en bas de chez moi, enquêté pour les vacances de dans bientôt… Pfffiouuu.
Mais j’ai pas travaillé, pas avancé sur mon emmenagement, pas lu mes mails, pas monté mon bureau. Il parait que c’est plutôt une bonne nouvelle mais j’en sors un peu culpabilisé.