Back to the (TV) show

J’ai raconté que je m’étais désintoxiqué des séries. Sur un ton très « Moi Christiane F… ». C’est ce qui me permet d’y revenir de façon très organisée. Avec une pré-sélection serrée basée sur les recommandations de mes petits camarades qui ne me veulent que du bien. L’été 2015 marquera donc mon retour aux séries télé.

Wayward Pines

Cette série marque le retour de Matt Dillon, Juliette Lewis et irradie la signature de M. Night Shyamalan (Monsieur Sixième Sens). C’est la seule nouveauté que j’ai déjà attaqué et je suis accro après 4 épisodes. Pas une originalité folle mais un petit goût du Prisonnier modernisé qui me plaît. Avec une petite touche supplémentaire que je ne peux pas révéler sans spoiler. Seule l’issue de cette mini série de 10 épisodes nous dira si ça valait vraiment la peine…

Dans la catégorie pas encore vu :

Grace and Frankie

Daredevil

Empire

Mr Robot

Unreal

Supergirl

Et les 2 retours que j’attends avec impatience :

Orange is the new black (Saison 3 le 12 juin)

True Detective (Saison 2 le 21 juin)

Je manquerai sans doute de temps pour tout voir. S’il faut resserrer la sélection, j’attends vos conseils !

Morts en série : spoiler alert

Depuis le mois de mars, une tendance a balayé un grand nombre de séries américaines en supprimant par décès l’un de ses personnages centraux. Selon la puissance de la scène, c’est juste une façon de redistribuer les cartes mais avec le potentiel de colorer la façon dont la série s’inscrira dans la mémoire collective. Quelques règles de base pour que le moment fonctionne : un effet de surprise, une scène choc, un numéro d’acteur marquant. Pas forcément de larmes (mais quand même). C’est parfois l’occasion de s’attacher vraiment à un personnage dont on croyait qu’il ne comptait pas tant que ça.

Impossible de faire un tour d’horizon des décès récents qui m’ont le plus marqué sans risquer le spoiler violent. J’ai donc décidé de citer les séries concernées en 2014 sans donner de détail. Et de me concentrer sur 15 ans de disparitions soudaines que je n’ai pas oublié, en tentant un classement.

TOP 10 : Billy Thomas – Ally Mac Beal (2000)
Dans une série décalée comme Ally Mac Beal, jouant plus sur le registre de l’humour que de l’émotion, la mort de Billy Thomas dans l’épisode 16 de la saison 3 est une vraie claque. L’avocat qui n’a jamais cessé d’aimer Ally est foudroyé par une hémorragie cérébrale en plein procès. La mort de Billy sera exploitée comme il se doit avec une cérémonie et un discours d’Ally qui démontrent que le ton décalé n’interdit pas l’émotion. J’aurais en revanche tendance à penser que cette épisode correspond au Jump the shark d’Ally Mac Beal qui ne retrouvera plus jamais ce fragile équilibre par la suite.

Ally Mc Beal

TOP 9 : Boone Carlyle – Lost (2004)

C’est au 20ème épisode de la première saison que la série dont tous les personnages vont mourir les uns après les autres subit sa première disparition majeure. Le personnage interprété par Ian Somerhalder est apprécié, assez riche, on peut penser qu’il en a encore sous le pied. C’est une mort un peu bête, pas de phrase choc, pas de numéro d’acteur notable mais une disparition qui laisse immédiatement penser que tout pourra arriver par la suite.

Lost

TOP 8 : Rita – Dexter (2009)

La mort de Rita littéralement dans un bain de sang marque un climax de la série. Elle ne reviendra jamais à son niveau de départ. Avec la disparition du personnage féminin de premier plan, c’est l’un des rares points d’équilibre du héros psychopathe qui disparait. A la fin de cette saison, on sait immédiatement que rien ne sera plus comme avant, malheureusement pas pour le meilleur.

Dexter

TOP 7 : Lexie – Grey’s anatomy (2011)

Bien sûr, avant, il y a eu George, ensuite, il y en aura d’autre, mais la mort de la soeur de l’héroïne est longue, douloureuse, pénible sur le moment, elle marque les esprits un peu plus que les autres. C’est un des personnages auxquels je me suis attaché au moment de sa disparition et l’épisode dans son ensemble est suffisamment éprouvant pour qu’on ne l’oublie pas…

Grey's Anatomy

TOP 6 : Sybil et Matthew – Downton Abbey

Ex-aequo mais dans des registres différents, deux personnages d’une même série sont effacés après une assez longue agonie pour la plus jeunes des filles Crawley, de façon brutale pour le mari de l’aînée. Pour la première, on regrette le personnage contradicteur au sein de sa famille bourgeoise, on souffre avec elle, on la pleure. Pour le deuxième, on mesure le cataclysme induit dans la série. Dans les deux cas, c’est un choc.

Downton Abbey

TOP 5 : Brody – Homeland (2012)

On ne veut pas que ça arrive, on sait que ça va arriver malgré tout. L’exécution du « héros » sous les yeux de celle qui l’a aimée, relation autour de laquelle se sont construites les 3 premières saisons de Homeland, est assez réussie considérant que l’effet surprise est assez faible. Et deux acteurs au top, évidemment.

Homeland

TOP 4 : Hank – Breaking Bad (2013)

C’est le personnage second rôle de la série qu’on se surprend à aimer, celui dont on pense qu’il survivra à la mort inévitable du héros. Il est achevé hors caméra et pourtant la violence est inouïe, après un face à face glaçant avec son beau-frère qui s’est révélé être le bad guy qu’il pourchassait et qui l’aimait pourtant. Complexe, torturé, brillant, à l’image de  la série dans son ensemble.

Breaking Bad

TOP 3 : Terri Bauer – 24 heures Chrono (2002)
Le coup de théâtre est gigantesque. On arrive à l’issue de la journée qui a déjà confirmé la prédiction de Jack Bauer : c’est la pire de sa vie… A quelques secondes de la fin du 24ème et ultime épisode de la saison 1 de 24 heures Chrono, on s’attend forcément à un happy end pour se remettre, se quitter sur une bonne impression jusqu’à la saison 2. Or les scénaristes ont choisi de faire mourrir l’un des personnages les plus populaires, la femme du héros Terri qui était enfin tirée d’affaire après une saison enlevée et traquée avec sa fille.
La série, qui fait son retour cette année, a malheureusement fait ensuite de la disparition de ses figures emblématiques un argument marketing encore plus fort que celui de Lost. Enervant à la longue. La question est : qui va mourrir dans cet épisode ? L’hécatombe est tellement violente que de l’équipe de la première saison, on déplore 6 décès (Nina Myers, Sherry Palmer, George Mason, President Palmer et Tony Almeida en plus de Terri). Jamais aussi efficace que la mort à laquelle on ne s’attendait pas.

24 heures Chrono

TOP 2 : Lucy Knight – ER / Urgences (2000)
La série médicale est forcément prédisposée à gérer des décès. Avant de décimer le corps médical avec le Romano puis Mark Greene puis Gallant, c’est la jeune interne Lucie qui fait les frais avec le docteur Carter d’un déséquilibré qui les poignardes. Il s’en sortira, elle pas, après nous avoir laissé espéré une fin heureuse. Le fait qu’elle soit médecin et comprenne tout ce qui lui arrive alors que les médecins du Country Hospital essaient de la sauver rend les scènes encore plus dures émotionnellement.

Urgences

TOP 1 : Joyce Summers – Buffy contre les vampire (2001)

Rarement on aura vu à ce point la mort en gros plan, yeux ouverts, froideur cadavérique visible, d’un personnage clé dans une série. La mère de notre héroïne décède des suite d’une tumeur dont on la croyait pourtant sauvée et le créateur Joss Whedon terrifie toute une génération avec une scène très longue, sans une seconde de musique, marquée par la performance de l’actrice qui joue une morte incroyablement crédible. L’occasion également d’une performance pour Sarah Michelle Gellar de la découverte de sa mère morte à la gestion du choc émotionnel.

Buffy contre les vampires

Pour mieux réaliser l’ambiance, quelques images de mauvaises qualité, je n’ai pas trouvé mieux…

 

J’ai mis hors concours « Game of thrones » qui est très -trop?- structuré autour des « décès surprises » ou « The walking dead » qui en a également fait sa marque de fabrique. J’avais envie de m’arrêter sur la disparition de Nate dans « Six feet under », l’une de mes séries préférées de tous les temps mais c’est la scène finale qui offre les plus belles disparitions dans un flash forward très puissant et surtout, c’est moins le décès du personnage que le reste de la série qui marque.

Six feet under

Et enfin, je ne me suis pas arrêté sur les morts de ce début d’année dans Scandal, Teen Wolf, House of cards, The Good Wife et surtout Arrow dont l’épisode de la semaine rentre direct dans mon TOP 10. Mais je n’en dit pas plus.

 

Vu cette semaine

Entre les journées de travail bien dynamiques et les nuits à courir sur un tapis, j’ai eu la chance cette semaine de caler quelques rendez-vous suffisamment sympas pour les partager ici.

Disco 

La salle des Folies Bergères a revêtu sa plus belle boule à facette géante pour accueillir à partir du 10 octobre la comédie musicale Disco. Si cette présentation à la presse ne montrait que 20 mn des 2 heures du spectacle, le ton est donné. Une histoire sert de prétexte pour servir les plus grands titres des années disco dans des tableaux tout en paillettes, la fête est sur la scène mais aussi dans la salle, les voix sont en place, les chorégraphies encore un peu hésitantes mais l’envie de l’équipe (la même que Salut les copains) est très communicative. Et réussir à faire se lever une salle de journaliste est un challenge que le casting a relevé. On ira tous danser au Folies Bergères avant la fin de l’année, c’est sûr !

En solitaire en Dolby Atmos

Le film séduira sans doute les passionnés de voile et de mer. Mais si j’ai passé un aussi bon moment au Pathé Wepler cette semaine, c’est clairement grâce au son Dolby Atmos qui offre une immersion auditive telle qu’on sort avec l’impression d’avoir réellement vécu un tour du monde par l’Océan.

Damart

Le thermolactyl a 60 ans. L’équipe qui s’en occupe est jeune et dynamique, j’avais envie de mettre un visage sur leur profil de twittos. Je ne suis pas déçu : Damart a rajeuni et en plus d’avoir une équipe sympa, les nouvelles gammes peuvent s’assumer ailleurs que planquées sous un pull.

Hostages sur myTF1 VOD

Ca fait longtemps que je remercie TF1 d’innover pour que les séries US soient disponibles légalement en temps quasi réel en France. Parmi les nouveautés qui seront bientôt disponibles sur l’une des chaînes du groupe, la très attendues Hostages dont la chaîne a eu la bonne idée de projeter en avant-première mondiale le premier épisode.

Avec un casting haut de gamme, la production toujours efficace de Jerry Bruckheimer, beaucoup de mystère autour du pitch, l’impatience était grande. A l’arrivée, un pilote dense (trop peut-être), un potentiel évident de très grande série « à la 24 », un Dylan McDermott surprenant et une Toni Colette un peu sous-exploitée, mais une très forte envie de découvrir la suite savamment spoilée à la fin de la projection. On saura dans 4 ou 5 épisodes si la série tient toutes ses promesses, pas avant.

Jay Brannan

Ca fait longtemps que j’écoute sur Spotify celui qui donne envie de sortir la guitare au coin du feu et de chanter. J’avais raté toutes ses visites annuelles à Paris, pas cette fois. Je suis donc allé voir Jay Brannan au Sentier des Halles et j’ai pu découvrir un type un peu barré qui ne vieillit pas, vous transporte avec sa voix, convoque ses talents de comédiens pour de petites impros entre chaque titre.

Le Royal Monceau

A part le Park Hyatt Paris Vendôme que j’aime bien, je n’ai pas une passion particulière pour les Palaces. J’ai vraiment découvert le Royal Monceau cette semaine et j’ai été assez scotché. Le bar et son équipe souriante, le coin fumeur rouge où on passerait la soirée, les suites design avec les détails qui comptent (smarties, tagada et dragibus dans le mini-bar…) et le SPA blanc et traversé par la plus grande piscine existante dans un Palace parisien. Je vais débuter une campagne de lobbying pour me faire offrir une journée dans ce SPA en rappelant ma date d’anniversaire aussi souvent que possible !

J’en ai profité aussi pour continuer à profiter de Paris aussi souvent que possible, chaque départ parmi mes amis me rappelant que moi aussi, un jour, je quitterai sûrement cette ville que j’aime tant pour découvrir d’autres cultures.

La (mini) série immanquable du moment : Top of the lake

Mon dernier vrai coup de coeur pour une série était Homeland. Qui en est déjà à sa saison 2. Après Downtown Abbey dont la saison 3 ne m’a pas lassé. Je mets de côté Arrow, guilty pleasure assumé et House of cards, moins bluffant que prévu. Il me reste à découvrir Rectify et Hannibal dont tout le monde me dit que je vais aimer. Mais je dois m’arrêter sur Top of the lake.

J’ai pris une semaine pour déguster la pépite dont j’attendais beaucoup : Jane Campion aux commandes, Sundance Channel et la BBC Two à la production, Elisabeth Moss en leading role, les retrouvailles de Campion avec Holly Hunter, Arte sur les rangs pour la diffusion en France. Et un succès critique et public sur Metacritic qui trompe rarement.

Et j’ai pris deux semaines supplémentaires pour digérer, mesurer la trace laissée avant d’en parler ici et de laisser entrer Top of the lake au panthéon des séries qui m’ont marqué pour longtemps.

L’intrigue de Top of the lake s’articule autour de la disparition d’une petite fille de 12 ans, enceinte de 5 mois lors de sa disparition. L’inspecteur Robin Griffin, venue de Sydney, va transformer son enquête en véritable obsession qui va réouvrir des blessures du passé. Elle est entourée d’une galerie de personnages, certains réalistes, d’autres oniriques.

Top of the lake est une série noire. Très noire. Souvent comparée à The Killing pour son atmosphère, elle utilise également parmi ses multiples symboles l’eau, non pas sous forme de pluie, mais dans un lac qui joue le rôle à la fois de danger de mort et de purification. Beaucoup de thèmes traversent les 7 épisodes, la guerre des sexes étant le plus prégnant.

La série emprunte les chemins de la lenteur des grandes séries de ces 3 dernières années, dans un nombre d’épisodes réduits, autour d’une héroïne écorchée, dissimulant ses failles sous une apparente force de caractère. Il n’y a pas de héros, le bien et le mal s’enlacent dans chaque personnage. La comparaison avec Homeland est inévitable. L’originalité du format n’est pas la question.

Top of the lake réunit tout ce que j’aime : la lenteur laisse une vraie place à tous les caractères mais ne fait aucune concession à l’efficacité du scénario et à un rythme enivrant. Tout est mis en place pour que les 2 derniers épisodes atteignent un climax riche en révélation et rebondissements. La qualité des dialogues atteint la quasi perfection. Et le format mini série qui nous épargne une saison 2 moins bien est sans doute une bonne idée, même si on en aurait voulu plus.

Le casting est aussi bon que prévu. Elizabeth Moss vaut à elle seule le détour par cette série. Elle a pu exercer avec Peggy Olson de Mad Men la femme forte et ambitieuse pleine de failles. Holly Hunter campe un gourou qui, par sa capacité terrifiante à dire la vérité sans filtre, vaut les quelques rares moments d’humour du programme. Parmi leur partenaire, Thomas M. Wright est l’acteur australien dont on entendra parler. Il est déjà devenu une star dans son pays, le reste du monde devrait suivre.

S’il fallait trouver un seul défaut à Top of the lake, ce serait sans doute les accents Neo Zelandais et Australiens qui rendent la compréhension compliquée sans les sous-titres.

Pour tout le reste, il ne me tarde qu’une chose : revoir la série dans son intégralité dans les semaines qui viennent. Aucune autre série ne m’avait donné cette envie là auparavant.

 

Allo le monde, bitch !

Les médias ont fait ces dernières semaines des choses bizarres, on ne se comprend plus eux et moi. Deux starifications m’ont laissé sans voix, une annulation m’a déçu très fort, à peine quelques petites bonnes nouvelles pour compenser l’état de morosité qui m’a envahi. Revue en détails.

D’abord, la séquence médiatique anti mariage pour tous, portée par Frigide Barjot, me laisse quelque peu en suspend. FRIGIDE BARJOT ?? Comment un mouvement très bourgeois catho a-t-il pu s’incarner dans l’interprète du très oubliable « Fais moi l’amour avec 2 doigts« , people en mal de célébrité, longtemps amie de la communauté gay, dont on a compris cette semaine qu’elle n’était même plus soutenue par ses proches, notamment moquée par son beau-frère Karl Zero. Mais ça ne semble pas avoir ralenti la mobilisation, la cause serait-elle pour ses défenseurs plus forte que sa porte parole ? Vaut-il mieux une incarnation forte même si décalée que pas d’incarnation du tout (ce dont souffre la mobilisation pour les pro- Mariage pour tous ?). Si quelqu’un trouve la réponse, je suis preneur.

Ensuite, sous l’impulsion des politiques, les médias ont choisi d’ignorer le Mali et l’Algérie pour ériger en icône jusqu’à l’overdose celle pour qui l’opinion publique a exprimé depuis longtemps son désintérêt voire un doute marqué quant à sa supposée non culpabilité. Je ne sais pas plus que les autres avec certitude la vérité sur cette culpabilité, ce que je sais pour avoir creusé le sujet dans le cadre de mon travail jusqu’à il y a quelques mois, c’est que l’opinion publique française est dans sa majorité et depuis longtemps suspicieuse et agacée par la voix donnée exclusivement aux défenseurs de Florence Cassez. Probablement portée par son avocat, elle n’a pas été avare en déclarations, de conférences de presse à « entretiens exclusifs ». Malgré des spectateurs qui criaient à l’overdose après avoir suivi avec intérêt l’étape de la libération. Même si elle est coupable de complicité, on peut penser qu’elle a payé sa dette. Si elle est innocente, il faut la soutenir. Mais la justice mexicaine ne s’est pas prononcée sur ce point et laisser penser l’inverse revient à mentir. Heureusement, quelques voix sélèvent pour contester ce traitement très orienté qui est même allé jusqu’à comparer la dame à une otage. On devrait encore en entendre parler, longtemps.

Sans aucun lien et dans ce monde de bruts en perdition, la pire nouvelle de ma semaine vient d’ABC qui a fait pire que d’annuler l’une de mes séries préférées du moment en déprogrammant carrément la diffusion des 8 derniers épisodes de la saison 2 de Don’t trust the bitch in apt 23. Vous ne connaissez pas #Apt23 ? Imaginez un Friends déjanté et politiquement incorrect, une Phoebe décadente avec un mauvais fond assumé, une Rachel blonde venue de l’illinois, un Joey qui aurait connu son heure de gloire (dans Dawson) et vous obtenez la sitcom la plus réjouissante des années 2010.

Le pitch : June débarque avec toute sa fraicheur naïve à New York de son Illinois natal et se retrouve sans emploi, en colloc avec une Chloé amorale, nymphomane, menteuse, voleuse et alcoolique. Contre toute attente, une amitié va naître et embarquer June dans un monde peuplé de personnages haut en couleur : un voisin d’en face obsédé sexuel, une voisine d’à côté envahissante d’amour pour Chloé et surtout James Van der Beek dans son propre rôle vitriolé. Ce qui nous vaut notamment une plongée hilarante dans les coulisses de Dancing with the stars et quelques « réunions » avec d’autres anciennes stars de séries pour ado (tel que Mark-Paul Gosselaar).

Les dialogues ciselés offrent à l’héroïne aussi detestable qu’attachante des sorties mémorables (parfaitement interprétées par Krysten Ritter qu’on avait déjà remarquée dans Breaking Bad)

C’est James Van Der Beek lui-même qui a annoncé la nouvelle sur Twitter en regrettant au passage un mode de mesure d’audience dépassé (les chiffres d’audience sur ABC étant en effet faibles alors que la série cartonne sur le web).

 

Par chance, ma semaine a aussi été relevée de quelques moments de pur plaisir, comme des sas de décompression :

– La découverte mercredi de Ballet Revolucion qui se singularise par l’interprétation, avec orchestre live, de titres de Shakira, Prince, Jenifer Lopez, Beyonce… par une troupe de danseurs cubains qui réunissent la danse classique, le tango ou encore le hip hop. Jusqu’au 7 février au Casino de Paris.

– En tant que livetwitteur pratiquant, je me réjouis de l’arrivée de l’application My TF1 CONNECT qui va offrir dès la fin de la semaine l’offre la plus avancée en matière de deuxième écran en France pour twitter efficacement les programmes télé. L’ Instant replay notamment permet de partager la séquence dont on parle mais également de rattraper facilement un programme en cours de route pour se retrouver en live avec les autres commentateurs sur les media sociaux. De plus, CONNECT permettra aux téléspectateurs de jouer le 5ème coach de The Voice (qui revient samedi prochain) et de déterminer si un candidat va être retenu et quel coach il va choisir. Des prix seront à gagner. (j’en profite pour célébrer ce matin mon tweet diffusé en direct dans les NRJ Music Awards qui m’a valu une soirée passée à faire du service après-vente mais fier comme un paon).

Ma wishlist 2013

Pas de résolution pour moi en 2013. Plutôt des envies, c’est plus drôle. Un ami m’a appris qu’il fallait exprimer ses rêves à voix haute pour qu’ils se réalisent, avec un peu de chance, ça marche aussi si on les écrit dans son blog. Alors voilà. Evidemment, je n’ai choisi que mes envies les moins accessibles, les moins préparées, les moins probables…

Visiter Tel Aviv

Israel - Tel Aviv

Reprendre des études en fac de philo

Être invité au Festival de Monte Carlo

Rencontrer le casting de mes séries préférées, assister au tournage d’au moins l’une d’entre elles (au choix,  je suis pas difficile)

Dans le désordre et sans exhaustivité :

Breaking Bad
Homeland
Smash
Revenge
Hot in Cleveland
Downton Abbey

 Retravailler pour Pixar

 

 

 

 

 

Ecrire un livre

 

 

 

 

 

 

Bilan dans 1 an ?

Guilty pleasure

Depuis que je suis accro aux séries télé, parmi l’abondance de l’offre, j’ai l’habitude de faire des choix basés sur l’exigence. En premier lieu, une histoire forte composée d’épisodes unitaires, d’arcs narratifs évoluant sur plusieurs semaines et de fils conducteurs par saison. Ensuite, dans le désordre, la qualité de la réalisation, la puissance des dialogues, la complexité des personnages que seule une série peut creuser sur plusieurs heures, la perfection du casting…

Et puis, il y a toujours eu une catégorie à part. Une catégorie composée de séries pleines de défauts évidents, une incohérence généralisée, des dialogues inégaux… Tout est en place pour que je les laisse rapidement de côté. Et pourtant, je suis capable de leur rester fidèle pendant près d’une décennie. Parce que je me suis attaché aux personnages dont le destin m’importe ou par la simple force de l’habitude réconfortante. Elles constituent mes « guilty pleasures », que j’assume toujours très publiquement, quitte à perdre le peu de hype qu’il me reste.

La dernière entrée dans la catégorie en cette rentrée télé 2012 risque cependant de créer la surprise. Arrow en a sous le pied plus que prévu.

Buffy contre les vampires est sans doute le premier digne représentant de la catégorie.

A la même époque, le Caméléon m’a tenu en haleine malgré la baisse permanente de qualité au fil des saisons.

Je dois être un des rares garçons à ne pas avoir raté un seul épisode de Desperate Housewives.

Mais chaque saison, je trouve une nouvelle série dont je sais qu’elle deviendra un nouveau Guilty pleasure.  L’année dernière, c’était Revenge.

Cette année, j’ai compris très vite qu’Arrow allait devenir la nouvelle série compliquée à défendre dans les dîners en ville : un super héros, des effets spéciaux vite fait, un casting super joli à regarder mais pas forcément Actors Studio, sans doute des incohérences dans tous les sens à venir, une chaîne qui s’y connait en Guilty Pleasure (CW). Et pourtant, après 5 épisodes, il faut se rendre à l’évidence : Arrow pourrait bien créer la surprise en créant une mythologie qui n’a pas tant que ça à rougir de Lost (oui, j’ai bien dit Lost).

Le verdict pourra réellement tomber à la fin de la saison mais en attendant, c’est un réel plaisir de découvrir les méandres d’une histoire pas si monolithique qu’on aurait pu le craindre. La série bénéficie d’ailleurs d’excellentes critiques avec la belle note de 72/100 chez Metacritique, il manquerait plus qu’elle soit nommée aux prochains Emmys et je me verrais contraint de la sortir de ma catégorie fétiche.

Le mystère Breaking Bad

Après plus de 300 articles réalisés sur les séries télé depuis 4 ans pour ce blog d’abord, puis Le (Huffington) Post puis Lefigaro.fr puis Le Plus du Nouvel Obs, je n’ai jamais écrit sur ma série préférée. Jamais, à part pour illustrer toute l’admiration que je voue à la chaîne AMC qui la produit. Cet acte manqué est un mystère absolu. Dont je n’ai pris conscience qu’en découvrant l’article de Rolling Stone publié il y a quelques jours et en profitant de vacances pour regarder de nouveau et en Blu Ray la saison 1.

Lorsque la série est arrivée début 2008, j’avoue avoir fait l’effort de la regarder pour comprendre ce que la chaîne qui avait lancé Mad Men l’année précédente pouvait nous proposer de différent. Parce que le pitch ne m’inspirait pas vraiment : un prof de chimie au coeur du nouveau Mexique, atteint d’un cancer, se lance dans la production de Crystal Meth pour gagner l’argent nécessaire à son traitement et subvenir aux besoins de sa famille. Et le casting qui laissait semblait jouer avec des clichés mal à propos, avec un quinqua au physique de loser et un jeune associé junkie beau gosse yeux bleus-dents blanches, n’ajoutait rien à l’envie.

Breaking Bad a immédiatement confirmé une réalité qui n’a cessé de se confirmer depuis : AMC a mieux compris que HBO ou Showtime que son statut de « chaîne cablée » lui permettait mieux que le politiquement incorrect de façade associant avec un systématisme stupide sexe et violence (Spartacus, Games of thrones, Rome…). Breaking Bad est amoral parce qu’il nous fait adhérer aux mauvais choix d’un personnage sans rien cacher des désastres qu’ils entrainent et en éteignant une à une toutes les circonstances atténuantes qui pouvaient les légitimer.

Mais surtout, Breaking Bad propose mieux que de découvrir les dessous du monde de la drogue, pourtant détaillé par le menu dans toute son horreur. La série a d’ailleurs été accusée de montrer de façon un peu trop explicite comment produire et consommer de la métamphétamine. La véritable promesse est de nous faire croire en l’improbable transformation d’un homme, par petite touche, chaque saison, au travers de scènes anodines ou de liaisons qui font monter un palier au personnage. Entouré d’une poignée de caractères jamais sous-traités, il nous impose de plonger avec lui et malgré eux dans une spirale infernale et irréversible.

Le numéro d’acteur exceptionnel que nous sert Bryan Cranston a déjà été mutli récompensé. Mais son acolyte mérite autant de louange, Aaron Paul nous offrant notamment l’une des scènes les plus émotionnelles de la série à la fin de la saison 2. Anna Gunn qui interprète la femme du « héros » est rayonnante de force et lumineuse même dans le désespoir, leur fils est interprété par RJ Mitte qui souffre tout comme son personnage d’infirmité motrice cérébrale et improvise des scènes de façon absolument incroyable. Dean Morris suit une autre spirale en tant qu’agent de la Drug Enforcement Administration avec une sensibilité inversement proportionnelle à son physique de cow boy mal dégrossi, pendant que sa femme dans la série, interprétée par Betsy Brandt, vacille de hauts en bas entre cleptomanie et gestion de son entourage qui s’effondre.

L’homme à vénérer pour ce bijou télévisuel est Vince Gilligan, créateur, producteur et ponctuellement scénariste de Breaking Bad. Principalement connu pour son rôle majeur de scénariste pour X Files, il y a puisé une inspiration qu’on retrouve dans certains épisodes, l’homme à la cigarette ayant même inspiré quelques scènes. Il avoue lui-même qu’AMC lui a permis de développer exactement la série qu’il avait en tête. Cet homme là est un génie.

Si vous avez la chance de ne pas avoir encore découvert Breaking Bad (diffusé en France sur Arte et disponible en DVD et Blu Ray surAmazon), vous arrivez au moment où la première partie de la 5ème et dernière saison est en cours de diffusion, la deuxième partie étant promise pour l’été prochain. Sachez que le véritable miracle de Breaking Bad est de proposer chaque année une saison meilleure que la précédente. Et à en croire Metacritique, la saison 5 est proche de la perfection en atteignant la note exceptionnelle de 98 sur 100 pour les critiques américains, juste devant… la saison 4. En ce qui me concerne, comme chaque année, j’attends la diffusion de tous les épisodes pour pouvoir en profiter d’un bloc, en un week-end, à la fin de l’été. Et ce fameux week-end, je ne serai là pour personne.

Je n’avais jamais écrit sur Breaking Bad parce que c’est une pépite à laquelle il est de toute évidence difficile de s’attaquer. Je savais que je ne ferais pas mieux que les autres mais j’espère participer à créer l’envie de ceux qui hésitent encore à plonger.

Comment j’ai raté ma rentrée série 2011

Tout était prêt : la liste de mes envies sur la base des castings, bandes-annonce, premiers bouche à oreille… Mais voilà, le mois de septembre m’a réservé un emploi du temps dévastateur qui ne laisse même plus de place à la découverte nocturne des nouveautés de l’année et de nouvelles saisons de quelques vieilleries que je n’ai toujours pas lâché (comment rater le dernier tour de piste des Desperate housewives ?).

En plus de missions professionnelles aussi inspirantes qu’aspirantes, voici la liste des « responsables ».

Des vacances en Italie : je reste subjugué par la méconnaissance des français de la Côte Amalfitaine, ses maisons accrochées dans le vide au milieux de falaises vertigineuses, l’Ile de Capri qui ajoute aux atouts de la Corse un charme quasi Fellinien très années 50, ses antipastis inoubliables. Une semaine hors du temps.

Des fêtes anniversaire de rentrée : alors que Direct Star fêtait son premier anniversaire 2 jours avant l’annonce de son rachat par Canal +, Paris Première fêtait en grande pompe avec le tout Paris son 25ème anniversaire au Grand Palais. J’avais déjà fait les 20 ans. Paris Première, c’est ma chaîne préférée : manger des gaufres et des barbapapas avec quelques amis journalistes et les stars de la chaîne en revisitant quelques-uns de ses grands moments m’a entraîné très tard dans la nuit. Plus inattendu dans la catégorie anniversaire, l’Efap fêtait ses 50 ans, l’occasion de croiser des anciens célèbres, des anciens qui sont devenus des amis, des anciens de ma promo 20 ans plus tard.

Le trophées de femmes en or à Nice : pour la 19ème fois, les femmes les plus remarquables dans des catégories très différentes (des médias à la recherche) étaient récompensées à Nice dans une ambiance très people, choyés pendant 3 jours dans un Palace local avec au programme activités détente, transat, dîner et déjeuner avec Adriana Karembeu, Mimie Mathy, Irma, Patrick Sabatier, Charlotte le Bon, Didier Gustin, Louis Bertignac, Michèle Bernier… Témoin privilégié avec quelques amis journalistes, on n’a pas évité de prolonger la nuit dans un Casino et très tard sur la piste de danse.

Avant-première cinéma : parmi les nouveautés, j’ai pu assister à l’avant-première de « The Artist » avec une belle idée de moderniser le film muet qui ne tient selon moi pas toutes ses promesses. Si le casting est impeccable, j’avoue avoir été d’avantage emporté par Bérénice Bejo dont on parle peu que par Jean Dujardin que j’aime pourtant bien. Une mention spéciale va au chien, pour lequel un César spécial devrait être créé.

Avant-première télé : assister dans la salle à l’enregistrement de Sing-Off fait prendre la mesure de l’émotion qui se dégage de voix a capella, en harmonie et en liberté. Un format de télé crochet qui évite la tension de la télé réalité pour se concentrer sur le plaisir. 90% passe à l’écran lors des diffusions le samedi soir. Pendant toutes la semaine, les journalistes media qui avaient soutenus mollement le programme ont regretté la faible audience de la première édition de très bonne facture. Bonne nouvelle, l’émission est désormais disponible sur Pluzz en replay donc, rattrapez votre retard et faites la fête à Sing-Off. Et espérons que les magazines télé oseront donner la couv’ aux programmes qu’ils défendent plutôt qu’à ceux qui font de l’audience.

Rencontre : dans une catégorie moins festive mais sans doute plus utile, déjeuner avec l’équipe dirigeante de l’ICANN venu présenter le principe des nouveaux noms de domaines pour les grandes organisations. Adieux .com et .fr, bonjour .prland (dès que ce sera une grande organisation). Les avis dans la salle sont contrastés mais l’impression de rencontrer avec les vrais maîtres de l’Internet dont personne ne parle est bien réelle. Comprendre comment ça marche demande un effort nécessaire dès maintenant, les échéances sont proches, cliquez sur le lien ci-dessus.

J’anticipe un mois d’octobre un peu plus calme (à part un voyage à Hong-Kong quand même…) qui devrait me permettre de découvrir enfin les séries les plus excitantes. Mais il va me falloir un guide pour gagner du temps et faire les bons choix.

Donc osons la question : c’est quoi les nouveautés série aux US à ne pas rater ?

 

Goldorak, go

Vendredi soir, nous avons parlé du temps d’avant. Parmi les références, Goldorak a été cité, ce qui m’a donné envie de m’envoyer quelques épisodes dorénavant intégralement disponibles sur le web.

Si vous n’étiez pas un enfant en 1978, vous ne pouvez pas mesurer à quel point Goldorak a été un phénomène. Quand le premier épisode a été diffusé dans Récré A2 sur Antenne 2, j’étais devant ma télé et j’ai découvert ça (épisode intégral en qualité VHS qui a trop tourné) :

Le mot « manga » n’existait pas dans mon univers, je découvrais juste des dessins d’une qualité incroyable pour la télé de l’époque, des personnages auxquels je me suis attaché immédiatement. Le lendemain, à l’école, tous les garçons ne parlaient que de ça. Au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, égrennée au fil d’épisodes unitaires, les filles s’y sont mises. Fulguropoint, Astérohache et autres Planitrons régnaient en maîtres absolus dans les cours d’école.

En parlant de l’histoire, elle avait l’exigence des séries des années 2000 : des épisodes unitaires, des arcs, un enjeu en fil continu et des évolutions majeures des personnages. Ce  qui m’a marqué en particulier, c’est que certains des épisodes étaient absolument clés dans la compréhension de l’histoire, de la transformation de chacun des jeunes fermiers en pilotes d’engins combatifs complémentaires du très fort mais pas invincible Goldorak, la révélation de l’amour de Venusia pour Actarus, l’arrivée de la soeur Phénicia, la mort de la première génération de méchants…

Le succès était tel que les profs nous en parlaient, les parents en débattaient, les objets dérivés sous forme de figurines, stickers et BD pullulaient… Une fausse version cinéma, qui n’était en fait qu’un montage de plusieurs épisodes, m’a même conduit à forcer mon père à m’accompagner (le pauvre). La musique de générique faisait un tel systématique carton qu’on a eu droit à de multiples versions, les plus connues étant celle de Noam, des Goldies (c’est dire!) et de Lionel Leroy alias Yves Martin, devenu depuis mari de Sheila, spécialisé dans les génériques de série des années 70 et 80 (L’amour du risque, Dallas, Wonder Woman, Ulysse 31…).

Si on compte les génériques de fin, il en existerait plus d’une trentaine et il semble que je sois capable de tous les chanter par coeur. J’ignorais alors que le premier générique était l’adaptation fidèle de la version japonaise.

Au jeu des voix, j’étais très fan de celle de Venusia, interprétée par Jeanne Val. La doubleuse a un jour été invitée dans Récré A2. Je me souviens du choc en découvrant cette dame née en 1930 (elle avait donc à peine 50 ans et m’en paraissait 90) révélant qu’elle était également la voix de la peste Nelly Olson dans la Petite Maison dans la Prairie. Toutes les autres voix sont restées dans ma mémoire: le Professeur avait ainsi le timbre de Charles Ingalls (avant de devenir plus tard l’Inspecteur Derrick). Actarus sera le Docteur Banner de l’Incroyable Hulk, Phénicia sera la Daphné de Scoubidou, Alcor sera Alistair dans la série concurrente de l’époque…

Parce que si violence il y avait, c’était dans les clans Goldorak contre Candy. Officiellement, les garçons d’un côté, les filles de l’autre. Au final, même si elle nous énervait, on regardait aussi les mésaventures de Candy sans qu’elle ne créé la même onde de choc chez nous.

Evidemment, 33 ans plus tard, je découvre à l’occasion de ce billet les multiples procès liés à l’argent que brassait cette série qui serait le seul programme à avoir atteint un 100% de parts de marché depuis l’apparition des mesures d’audiences (selon un article de Paris Match datant de 1979).

Je préfère mesurer à quel point la série a plutôt bien vieilli et mériterait sans doute une rediffusion (la dernière était en 1990 en France). Evidemment, dans la multitude de productions existantes, plus aucun enfant ne vivra le choc que nous avons vécu devant un Ovni qui nous sortait du l’univers cotonné de Casimir, le manège enchanté et Aglaé & Sidonie.