Crisis party

J’étais prêt : caméra chargée à bloc, brushing impeccable (au cas où), disponibilité totale, rendez-vous pris avec quelques blogpotes. Et hop, une petite com de crise me tombe sur le coin du nez et j’ai raté la VLOG PARTY que j’annonçais ici depuis 2 semaines, c’est malin… Coup de bol, vu le concept, on devrait trouver pas mal de traces de la soirée en vidéo sur les blogs des participants dans les jours qui viennent.

I had a dream

Ce doivent être les kangourous qui me manquent. Ou les koalas. Ou bien le spectacle du coucher de soleil sur Uluru ou encore les 12 apôtres sur la Great Ocean Road. Non en fait c’est peut-être le souvenir ému de Tina Arena au State Theater dans Cabaret. Ou bien peut-être juste l’idée de travailler dans une grande ville cosmopolite, ensoleillée, dynamique, au bord de la mer, en profitant des horaires très raisonnables pratiqués par tous pour aller surfer en sortant du bureau…

J’aime bien ce guide du Journal du Management.

Merci Ingrid

Télé loisirsIngrid Chauvin a été élue meilleure comédienne dans le cadre du concours Télé Loisirs qui sera remis ce soir dans le cadre du Festival de Luchon. Elle trouve du coup difficilement le temps d’animer (?) son “blog” lancé il y a un mois, avec déjà un long silence entre le 30 décembre et le 23 janvier. Parmi les autres “blogs de stars” disponibles sur plurielles.fr, celui de Brigitte Lahaie, Nathalie Vincent, Olivier Lapidus et Christine Haas.

Ca fait quand même pas mal d’occasions de rire ce week-end grâce à Ingrid alors merci.

Ce n’est pas une fatalité

J’ai reçu ce matin une newletter qui a retenu mon attention. Elle s’intéresse au syndrome du déficit d’attention. Les causes me rappellent quelquechose, l’environnement résonne (je scrute tous les boutons d’ascenseurs depuis ce matin), les symptômes me parlent, il va falloir que je mette en pratique les conseils proposés de toute urgence. En attendant de trouver le temps de dormir, de me nourrir de façon équilibrée et de faire du sport tous les jours, je commence dès aujourd’hui à me rapprocher de mes collègues… Chers collègues qui me lisez, pas d’inquiétude en me voyant me rapprocher, rien de grave, je suis juste en train de combattre le syndrome.

Les blogs et la nature humaine

Les blogs constituent un superbe reflet de la nature humaine et de ses contradictions. C’est ma réponse à la question “comment définir les blogs ?” mais c’est aussi le type d’affirmation péremptoire qui, faute de démonstration, n’a aucune chance d’émerger du vide absolu. La définition forcément partielle qui suit revisite avec un éclairage différent les caractéristiques saillantes de ce qui fait un blogueur. Mais elle vise surtout à démontrer les fondements de cette réponse. Le tout sous forme de jeu parce que c’est quand même le week-end… Pour participer, il suffit de remplacer le mot “blogueur” par “homme” dans le définition que je propose.

Egosystèmes

C’est de notoriété publique : le blogueur parle de lui. La démarche fait figure d’évolution de ces fameux carnets intimes qu’on cachait sous l’oreiller, en secret ; elle est en réalité bien différente. Le blogueur n’aime pas disséquer les méandres de son nombril à l’abri des regards, il aime le faire en public et inviter les autres à participer activement à la contemplation. Il croit d’ailleurs y parvenir. L’égocentrisme est source de naïveté. Il dissimule au blogueur une réalité qu’il n’est pas prêt à supporter : ceux qui le lisent et qui le commentent s’intéressent moins à lui qu’à eux-mêmes. Normal, ce public actif est composé principalement d’autres blogueurs, tous équipés du même nombril en quête d’attention.

Castes’ in

Les blogueurs cherchent à intégrer ou à fonder, selon leur nature profonde, une communauté . Une communauté loin d’être en tous points comparable à d’autres communautés (en ligne : forums, newsgroup… qui restent du coup plus que jamais actives en se basant sur des centres d’intérêts communs). La communauté des blogueurs recèle une différence majeure : elle se compose d’intervenants identifiés, exposés, dévoilés donc immanquablement classés selon des critères culturels au sens large donc selon des classes sociales. Elle détermine ses leaders et ses suiveurs. Elle facilite des rapprochements naturels mais organise aussi des exclusions en guise de revers de médaille. Castes et réseaux composent ainsi l’environnement du blogueur.

Le pouvoir citoyen

Erigés en porte-drapeau d’un nouveau courant baptisé journalisme citoyen, les blogueurs mettent surtout en pratique un besoin irrépressible de démontrer qu’ils savent -ou croient savoir. Ils s’inscrivent dans une réalité qui a fait ses preuves depuis longtemps : l’information et le savoir font le pouvoir. La course au scoop, le débat d’idée ou l’expertise pointue dissimulent une recherche constante d’influence. Une quête qui force les blogueurs à sortir de leur égocentrisme et même parfois à dépasser les castes. Face à l’adversité, le blogueur est capable d’autant de cohésion et d’ouverture aux autres qu’il sait d’ordinaire s’enfermer dans une coquille faussement protectrice.

Life is a game

Le blogueur est un grand enfant, il est joueur. Il ressent le besoin d’injecter de la légèreté au coeur de tant de complexité. Il n’hésite pas à reproduire des comportements de cour d’école, à construire des chaînes volontairement stupides, à lancer des idées et débats sans intérêt, uniquement pour le plaisir du jeu. Il profite de ce qui est mis à sa disposition pour inventer des pitreries en image, en sondage, en post-it, en son ou en vidéo. Il assume ce besoin de s’amuser et d’alterner délires et gravité.

Prétendre que cette définition est celle d’un observateur serait dépourvu de toute crédibilité. Je suis ici un blogueur, tout ce qui est écrit doit être lu à travers le prisme du “en tant que blogueur, je pense que…”. Je ne me définis pas comme un citoyen du net mais plus simplement comme un être humain.

On me surveille mais j’m’en fous

Quelques semaines déjà que je reçois des signaux. Souvent positifs d’ailleurs. Avec en plus ou moins subliminal un message du type “tu peux être fier”. La raison ? : les concurrents sur le marché des RP et même des grands groupes de communication surveilleraient mon blog. J’ai même les noms. “Ils s’intéressent à toi, tu te rends compte ?”. Ben justement, non. Comme je ne sais pas bien quoi faire de l’info, j’ai décidé de l’ignorer. Ce qui s’avère d’ailleurs très exactement contraire à toute règle de communication. Prendre en compte sa cible, donc son lectorat, doit bien figurer dans les toutes premières pages du manuel du bon communicant.  

Une autre posture était possible : plonger dans mes outils de stats, essayer de recouper l’info, prendre en compte cet état de fait et choisir les sujets futurs de mes notes en fonction. Recentrer sur les RP, fermer définitivement la catégorie “Séries”, veiller plus sérieusement à ne pas diffuser d’informations internes à ma boîte. Mais voilà, ça m’amuse pas. Et je mets au défi quiconque de se lever toute la semaine à pas d’heure pour consacrer du temps à un blog qui ne l’amuse pas.

Du coup, je ne suis ni fier ni embarassé. Juste indifférent. Avec accessoirement l’envie de m’amuser. Par exemple à écrire cette note avec des phrases courtes et sans parenthèse. Pour rien, pour le fun. Parce que je suis habituellement le spécialiste international des phrases-à-rallonge-pleine-de-parenthèses-que-même-moi-je-comprends-pas-à-la-fin. Avec aussi la volonté de m’autoriser à traiter les sujets que je veux.

Penser à ceux qui visitent ce blog, c’est se censurer. C’est penser aux implications, interpretations. C’est ne jamais oublier que les écrits restent. La blogosphère en a été secouée récemment, des blogueurs mis en position difficile pour ne pas y avoir veillé.

Penser à ceux qui vistent ce blog, c’est aussi envisager tous ceux de mon équipe qui potentiellement sont en train de lire ces mots. D’ailleurs, tant que j’en parle, j’adore l’équipe. Ils sont tous tellement merveilleux. Voilà, ça dérape aussitôt… Je dédie quand même à certains d’entre-eux, les plus anciens, le titre de cette note, ils comprendront. Et puis il y a les amis, la famille, tous ceux qui finiront un jour par se balader ici. Parce que ça marche aussi en retrospectif cette histoire là. Quand on relate au fil des mois une passion cumulée pour Buffy, Marie Laforêt, Desperate Housewives, Madonna et les concerts de Mylène Farmer, ça doit assez bien dessiner le portrait d’un ami qu’on ne souhaiterait même pas à son pire ennemi.

Penser à ceux qui visitent ce blog, c’est surtout prendre un pas de recul, se regarder écrire, se regarder. Prendre le risque de ne pas aimer. Je continue donc à m’amuser, à n’envisager en tant que lecteur que ceux qui s’expriment sur ce blog et à sensibiliser du même coup sans le vouloir des agences de com de tous horizons aux séries américaines.

Putain de semaine

Cette semaine, comme la plupart des 62,9 millions d’habitants normalement constitués en France, j’ai eu peur. Je crois pouvoir dire qu’en 36 ans d’une vie de privilégié, je n’avais jamais eu aussi peur.

Cette semaine aura été celle de la diffusion à la télévision du témoignage des 13 acquittés d’Outreau, dans son intégralité sur les chaînes infos LCI et Public Senat, par séquences partout, avec toute la force écrasante des images. Au-delà de l’horreur des témoignages, les larmes des spectateurs de ce naufrage étaient forcément teintées d’un trouble sentiment d’empathie. Etions-nous bouleversés pour les "bonnes" raisons. Qui n’a pas pensé avant toute autre chose : "ça pourrait m’arriver" ? Le trouble se renforce encore face aux déclarations du juge Burgaud qui estime (dans l’Express) avoir "rempli sa mission honnêtement, loyalement et conformément à la loi". Le pire serait que ce soit vrai, ce qu’on ne peut pas complètement exclure. En se conformant à la loi en France aujourd’hui, la justice pourrait détruire la vie de 13 innocents et de leurs proches… Ceci ajouterait une 14ème vie injustement détruite : celle d’un juge qui subit un lynchage médiatique d’une rare violence (voir les unes des quotidiens de la semaine), incarnant à lui seul les faiblesses d’un sytème tout entier.

Cette semaine aura également été celle de l’affaire Garfieldd, pas comparable, moins exposée mais de plus en plus bruissante, tout aussi destabilisante. En quelques mots à prendre avec prudence puisque forcément réducteurs, un proviseur a été révoqué à cause de son blog où il évoquait (anonymement sous le pseudo Garfieldd) à la fois son travail et son homosexualité de façon soi-disant pornographique. Pour mieux comprendre et comparer les points de vue, je vous invite à consulter les messages sur les blogs recencés par Laurent sur embruns. Si vous ne deviez en lire qu’un, celui de Maître Eolas sous forme de lettre ouverte à Gilles de Robien me paraît le plus percutant. Si vous deviez vous faire une opinion par vous-même, vous jugeriez sur pièce en consultant les archives toujours accessibles du blog incriminé. On notera que rien n’excuse le moindre rapprochement entre homosexualité et pornographie, les propos les plus crus étant induits par les "requêtes Google-à-la-con" qui ont permis d’accéder au blog, présentée comme un simple gimmick en fin de notes. Difficile de ne pas se sentir encore une fois personnellement en danger et anéantir les derniers espoirs naïfs de profiter d’un espace supposé de liberté. Suis-je le seul à vouloir en savoir plus sur l’origine de cette décision : Qui a repéré le blog ? Qui a a pris en charge le travail d’enquête visant à dévoiler l’enquête de Garfieldd ? Comment la sanction (révocation) a-t-elle été décidée ? Quelle est la definition de la pornographie en France en 2006 ? Que disent-les élèves concernés ?… Est-ce par souci d’anticipation, pour éviter une affaire médiatique portée par des parents révoltés par "le laisser-aller de l’éducation nationale qui expose nos pauvres enfants aux pires traumatismes" ? Encore une fois, difficile à ce stade d’exclure l’hypothèse. La pétition à signer est ici.

Cette semaine aura été une putain de semaine. J’aurai moins peur la semaine prochaine… peut-être.

Les formes de Frédéric

Michalaklevis Moi qui imaginais Frédéric Michalak courtisé par les plus grandes marques de sport et de mode, fatigué de se déshabiller sur un calendrier annuel, je suis très surpris de découvrir cette pub. Certes il y a plus grave sur terre mais quand même tout fout le camp…

Superficiel et léger

Comme si la perspective du déréglement climatique et réchauffement de la planète, du partage toujours plus inégal des richesses ou encore des pandémies successives ne suffisaient pas, Jean-Claude Chesnais, Directeur de Recherche à l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED), prédit dans l’édition du Monde datée du 11 janvier 2006 (à la Une) qu’"il pourrait manquer 200 millions de femmes sur terre en 2025", déséquilibre notamment provoqué par les pratiques d’avortements discriminants en Chine et en Inde.

La même édition fait un tour d’horizon des sujets prospectifs tendances du moments en s’intéressant notamment à la télévision sur mobile, la voiture hybride, l’übersexualité et aux aliments qui prennent des couleurs.

J’avais à peu près parlé de tout ça ici, rapidement de notre futur et de celui de nos enfants, plus régulièrement du reste. Là aussi il est peut-être temps de rééquilibrer…

Oriented

Moins de 3 jours sans poster de message et je me sens presque obligé de m’excuser, à mon avis il y a là-dessous un truc qui doit s’analyser très bien chez un spécialiste…

Pour les mauvaises langues, non, je n’ai pas épuisé le peu de capacité intellectuelle qui me reste après les fêtes dans la note précédente sur les RP. En fait, je concentre mon énergie en rédaction de notes pour autre chose que mon blog et je ne peux pas en dire plus à ce stade. Et puis je rencontre des blogueurs dans la vraie vie, l’air de rien ça prend plus de temps que de poster un commentaire. Entre les 2, accessoirement, je bosse.

Dès que j’ai le temps, je reviens avec un petit message de derrière les fagots, j’ai plein d’idées mais j’hésite quand même entre plusieurs options :

  • Une nouvelle complainte sur la mécompréhension des RP (caliméro oriented)
  • La série américaine du moment qui déchire tout et dont je n’ai pas encore parlé ici (Golden Globes oriented)
  • La guerre avec mes voisins depuis que mon fournisseur officiel en Madonna’s remix sévit (Julien Courbet oriented)
  • Pourquoi "comprendre et décrypter la révolution blog" sur papier –Netizen dans les kiosques le 26 janvier- révèle une tendance intéressante (blogobulle oriented)
  • Comment Marie Colment est devenue irremplaçable pour se réveiller intelligemment en s’amusant (Canal + oriented)
  • Pourquoi et comment je fais un max de lobbying pour faire en sorte que tout le monde vote Vinvin, parce que moi j’ai épuisé toutes mes adresses email à ce jeu là (fan oriented)
  • Se taire parce que finalement de quoi je me mêle ? (fishing oriented)

I’ll be right back (Terminator oriented).