C’est dit

Ce clip là, je l’ai découvert en pleine séance d’abdo sur l’écran d’une salle de sport dans le sud de la Turquie, ça ne s’oublie pas. Le titre tournait déjà depuis un moment dans mon iPod mais il gardera un parfum particulier pour toujours. J’étais déjà sous l’effet des paroles et de l’arrangement symphonique, l’intrusion décalée de Casimir dans cet univers renvoie forcément un peu plus à des émotions de ma génération que d’autres. Ca marche à chaque coup sur moi.

Pour ceux qui ont envie d’un petit moment de détente, je suis tombé un peu par hasard sur la tête de Calogero il y a 17 ans, j’avais un peu oublié son côté Modern Talking, c’est court mais tordant (oh ça va, quand on aime on a le droit de se moquer hein).

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L’embellie de Calogero

Les journalistes ont bien de la chance. Ils reçoivent des textes rien que pour eux à copier coller s’ils le souhaitent, plein d’idées d’angles à traiter, des photos de presse exclusives aussi. Quand j’en vois passer, je les fuis habituellement histoire de ne pas écrire la même chose que tout le monde, ne pas illustrer avec la photo qu’on finira par voir partout. Pour la sortie de l’album de Calogero, déjà disponible sur iTunes, je fais exception à la règle. Parce que j’aime bien connaître l’histoire de chaque chanson (ce sera peut-être dans le livret ?) et que la photo est très belle. En tout cas, ce n’est pas sur le site.

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Ah oui, évidemment, ça tourne déjà en boucle dans mon iPod, je suis inconditionnel… Pour tous les fans comme moi, voici donc la lettre de Calo himself.

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Yodelice à l’Alhambra

Il y a des semaines comme ça où les sujets se concentrent. Pour Adjani, pas de surprise, je l’aime depuis toujours et c’est un peu sa semaine. Yodelice en revanche est plutôt le fruit du hasard. J’ai découvert le groupe il y a 1 mois au détour de balades sur mySpace, acheté mes places pour l’Alhambra avant de recevoir l’invitation de super BRM pour le concert de lundi soir puis l’invitation de Laurent Guyot pour fêter l’arrivée du iPhone 3G chez SFR… avec concert de Yodelice ! Alors c’était comment l’Alhambra ?

yodelice

J’étais d’abord ravi de découvrir la salle que je ne connaissais pas, lieu qui a le vent en poupe notamment auprès de la nouvelle scène française. En formation réduite (un contrebassiste-percutionniste-joueur d’harmonica, un guitariste-percutioniste et un chanteur guitariste), on retrouve immédiatement l’univers des quelques titres écoutés en ligne. On comprend assez vite que certains ont plus écouté que d’autres et connaissent déjà les paroles par coeur (seul le single est déjà disponible sur les plateformes de téléchargement).

La voix de Maxime Nucci est beaucoup plus technique et subtile que je ne le pensais, vraiment très belle. En entendant pour la première fois l’intégralité de l’album, si le style musical du single plait, le reste suivra. Il y a clairement un univers nouveau en fil conducteur de toutes les chansons. Le petit module en haut à droite permet de découvrir Sunday with a flu et de plonger. De mon côté, j’attends maintenant la sortie de l’album avec impatience.

En revanche, même si ce n’est pas ma spécialité, on va vraiment réfléchir au nouveau look du chanteur, cheveux longs, chapeau avec plume intégrée, larme en paillette sur la joue gauche, veste scintillante… On va garder que le barbe de 3 jours et appeler un service stylisme super vite pour le reste.

L’extrait du spectacle en vidéo ici est une reprise de Nirvana dont j’ai pu apprécier pour la première fois les paroles. Ca devrait vous faire pareil.

Merci à Vinz pour la photo.

Deux coups de coeur musicaux du jour

J’avais prévu un dimanche cinéphile, il est devenu musical, presque par hasard. Au final, je me retrouve avec des amis en plus sur mySpace, une bibliothèque iTunes enrichie et des dates de concert dans mon agenda du mois de mars.

S’il ne fallait retenir que deux des découvertes de la journée, ce serait Maxime et Bertrand.

Maxime Nucci, je ne connaissais pas bien, n’avais pas d’autre avis qu’un petit capital sympathie grâce au très bon niveau du dernier album de Jenifer et en particulier des titres qu’il a écrit. Je n’ai donc pas fait le lien immédiat entre le très beau clip de Guillaume Canet réalisé pour ce mystérieux Yodelice et Maxime. Les 4 titres disponibles sur son mySpace me plaisent, je finis par regarder de plus près : Maxime est devenu Yodelice (depuis novembre 2007 ??) et ça s’annonce bien. L’album sera disponible en mars et j’espère pouvoir le voir sur scène à l’Alhambra le 23 mars 2009.

L’histoire avec Bertrand Soulier est un peu différente. Je le connais virtuellement depuis 1 an puisqu’on avait participé ensemble au live de La Nouvelle Star organisé par William sur lepost. Il m’avait alors littéralement impressionné par son humour fulgurant. Je crois que je n’avais pas vraiment écouté à l’époque ce qu’il faisait. C’est encore une fois son mySpace qui m’a scotché à son album dont je profite dorénavant intégralement dans mon iPod. Les arrangements ont quelquechose de désuet qui me plait vraiment, les mélodies cette efficacité qui fait que ça reste dans la tête, longtemps. Pour le meilleur. Pour patienter jusqu’au 11 mars pour le voir sur scène à l’Entrepot.

Les enfoirés font leur cinéma en 2009

La dernière répétition des Enfoirés avant l’enregistrement du concert à Bercy avait lieu en public hier soir. Tout n’était pas calé mais les quelques longueurs entre deux chansons ont permis de transformer Bercy en Karaoké géant faisant de cette soirée d’une pierre deux coups. A l’exception de Robin, Cabrel et Elsa, tous les piliers étaient là pour entourer les deux petits nouveaux : Renan Luce et Thomas Dutronc.

Parmi les bons moments, l’ouverture avec la reprise en mode Charlot par la troupe au grand complet de Toi + Moi de Gregoire dont voici une vingtaine de secondes.

Pour le vingtième anniversaire, les enfoirés ont pour la première fois enregistré un titre avec des paroles originales « Ici les enfoirés » à écouter ici :

The Farmer Project en exclu sur le net

Annoncé en grand renfort de communication, l’exclusivité de l’intégralité du court-métrage de Mylène Farmer échappe finalement à M6 puisqu’il est disponible depuis ce matin sur allociné.

En exportable à ce stade, on ne trouve qu’un extrait :

Les fans de la rouquine seront ravis puisqu’on y retrouve le style des premiers clips, dans la « tradition des mini-films » de l’époque, même si Boutonnat a depuis laissé la place au réalisateur Bruno Aveillan : univers mystique, des images lechées, un brin de sexe avec en prime la nudité de la chanteuse (qui avait été l’une des premières à se deshabiller dans un clip à l’époque de Libertine).

Le court-métrage a l’originalité d’intégrer (dans une version non censurée) le clip de Dégénération, d’y ajouter le clip du nouveau single Si j’avais au moins, le tout dans un scénario qui boucle une histoire complète.

Il est probable que les non fans s’ennuieront ferme…

Thomas Dutronc à l’Olympia

Thomas Dutronc a probablement été ma découverte de l’année. Pour autant, son CD Comme un manouche sans guitare n’a jamais tourné en boucle dans mon iPod mais a accompagné pas mal de mes balades dans un Paris qu’il prétend ne plus aimer. Le rendez-vous sur scène était attendu, sans trop savoir à quoi m’attendre justement, depuis que mes amis les tortues m’avaient offert la place pour mon anniversaire, histoire de me consoler d’une opportunité de rencontre manquée. Un petit lecteur en haut à droite de ce blog était là pour marquer mon impatience.

En vrai, 2h00 de Thomas Dutronc sur scène, je n’étais pas sûr de ne pas trouver le temps long. Aurait-il la présence sur scène que recquièrent les titres qu’il défend ?

Je savais qu’il y serait question de jazz manouche, que l’esprit de Django Reynhardt planerait, que guitares et violon se mêleraient. Mais je n’avais pas anticipé le niveau de performance et la complicité évidente des musiciens, l’humour tout au long du spectacle, l’inventivité de la mise en scène. Même si les paroles de l’album sont truffées de poil à gratter bien mis en image dans les vidéos, je ne m’attendais pas à un numéro de stand up pareil, particulièrement dans la première moitié du spectacle.

Malgré un Olympia toujours aussi peu magique à mes yeux (on a eu droit à la version sauna cette fois-ci), j’ai passé un excellent moment, j’ai beaucoup ri sur les fausses impros et les délires entre et pendant les chansons, je suis resté scotché en particulier devant le violoniste tout simplement exceptionnel.

Evidemment, le chanteur est un peu énervant : un bonne tête d’ado à 35 ans, musicien et visiblement acteur, intelligent avec son Bac C à 17 ans, il a pris le meilleur de ses parents. Faudrait voir à en laisser un peu aux autres… bordel !

MERCI pour le cadeau.

Zazie FM Air

J’aime bien l’idée de reparcourir la carrière d’une artiste que j’apprécie depuis plus de 15 ans (déjà, c’est dingue). J’avais aimé son premier album Je, Tu, Ils, j’ai vraiment craqué pour Zen et tous les suivants. J’aime sa façon de jouer avec les mots et l’efficacité de ses mélodies.

A l’occasion de la sortie de son Best Of, Zazie a la bonne idée de nous tenir la main pour égrener ses titres phares dans les paroles de son titre inédit FM Air. Le clip est de son côté émaillé de références à sa carrière (les yeux mosaïque de Tout le Monde, la peinture bleue de la pochette de Rodéo, ses amis Calogero, Christophe Willem et Axel Bauer…).

Pour l’analyse en détail des références du clip, voir ici.

Sticky & Sweet Madonna

Madonna a débuté sa tournée à Cardiff samedi dernier, son concert est déjà intégralement sur le net, parfois en qualité professionnelle… Deux ans plus tard, il semble que les similitudes entre son Confessions Tour et ce Sticky & Sweet tour soient nombreuses, avec le bon (du vrai spectacle), le mauvais (les fausses notes !), l’engagement politique (Mc Cain a remplacé Bush mais qu’importe), un stylisme de plus en plus discutable (c’est quoi ces cheveux ??), le lifting et les muscles sur les os (ok ça c’est plus nouveau et on n’est pas pour).

Evidemment, plein de choses m’agacent dans les tics de la Madonne, sa froideur sur scène, ses performances qui semblent n’être là que pour dire « regardez comment je suis bien conservée ». Et pourtant, j’y serai le 21 septembre (avec des places achetées au prix normal chez LiveNation, c’est un exploit !) et je suis impatient. Un peu comme pour mon premier méga concert au Parc de Sceaux avec petite culotte inside, il y a 20 ans (ouch)…